Écrou 874176

L’histoire de ma vie a mis vingt ans à mûrir dans ma tête. J’ai senti enfin le besoin de dévoiler mon âme. Je souhaite laisser une trace en couchant mon vécu sur le papier, un témoignage saisissant sur les hommes et leur justice. Mon récit se veut original et atypique comme ma vie de baroudeur.
Je suis né à Rennes en 1959, de père manouche et de mère issue de la petite noblesse bretonne. On m’attribue un certain charisme. Je me décrirais comme impulsif certes, mais surtout passionné et, plus que tout, sincère. Rescapé de l’enfer mais épicurien malgré tout.

Je fais aujourd’hui appel à vous pour réaliser ensemble ce projet d’édition. Je vous propose de contribuer à la naissance d’un livre et de devenir partenaires de cette création. Votre nom en tant que contributeur sera présent dans le livre que vous recevrez en avant-première !

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Écrou 874176
Marc Petaux
Innocent et condamné à 20 ans de réclusion pour l’assassinat d’une policière

Récit autobiographique de Marc Petaux, ex-militaire devenu voyou dans le milieu parisien des années 1980/90. Titi parisien, élève indocile, caporal rebelle au 3e RIMa, la guerre au Tchad, je suis cité à l’ordre du régiment avec attribution de la Croix de la Valeur Militaire avec étoile de bronze pour acte de bravoure. Retour à la vie civile à 21 ans. Plongée dans le monde de la nuit parisienne. Pigalle, voyou noctambule dans le milieu de ces dames de petite vertu de la rue Saint-Denis. Parcours pénitentiaire. En 2000, la descente aux enfers. Reconnu coupable dans l’assassinat de la première policière abattue en France en 1991, je suis condamné à vingt années de réclusion criminelle dans un procès rocambolesque, sans preuves, ni mobiles, ni aveux… Affaire dramatique qui a fait les gros titres dans les médias de l’époque.

Un récit captivant, qui, je le pense, se lit d’une traite, comme un roman, avec une montée du suspens, permettant l’évasion du lecteur, tout en éveillant sa conscience. Je transmets l’histoire de ma vie sans fioritures, racontée dans une langue savoureuse et cocasse, saupoudrée de termes argotiques, de locutions imaginées, truffée d’anecdotes sulfureuses bien réelles pour procurer des émotions vives et inviter à la réflexion. Un style au rythme palpitant, facilement accessible au grand public.

Témoignage sur un monde impitoyable dans lequel mieux vaut ne pas sombrer. J’ai envie de transmettre mon histoire et partager mon expérience avec mon lectorat pour qu’elle puisse servir de leçon de vie. Je désire aussi à travers l’écriture créer un lien avec mes lecteurs pour leur faire prendre conscience qu’en l’espace de vingt ans la justice n’a guère changé. Il me semble en effet qu’il est de mon devoir, en relatant mon expérience, de mettre au courant mes compatriotes que cette justice est à deux vitesses. Sujet hélas toujours d’actualité ! Cette citation de Nietzsche résume entièrement le message que je souhaite faire passer : « Si tu plonges longtemps ton regard dans l’abîme, l’abîme te regarde aussi. »

Préface – Maître Sophie Obadia, avocate de Marc Petaux

« Marc Petaux fut le dossier de ma jeunesse mais surtout, ce fut l’expérience judiciaire dont rêve tout jeune Avocat. Entre 1997 et 2001, je n’ai pratiquement pensé qu’à cela, à ces milliers de pages d’une procédure tentaculaire obscurcie par la guerre des polices et l’entêtement de la magistrature. Chaque samedi, je partais à la rencontre de cet homme, au parloir du quartier d’isolement de la maison d’arrêt de Fresnes pour démêler l’écheveau construit par la rumeur de la rue Saint-Denis et les intérêts bien compris d’avocats sulfureux ou de témoins véreux. Chaque samedi, je testais mes doutes, mes arguments auprès d’un accusé incarcéré loin de tous, perdu parmi les hommes dont le langage populaire et intelligent me faisait mesurer combien la confiance entre un client et son Avocat peut être, à de rares occasions, le lien suprême que nous cherchons tous. Je n’avais pas fait le pari de son innocence ou simulé le grand jeu, je ne m’en étais pas convaincue à la longue, j’avais une intuition raisonnablement confortée par la chronologie de l’enquête que Marc Petaux pouvait être un innocent.
La Police criminelle n’avait jamais élucidé le meurtre terrible de Catherine Choukroun, cette jeune femme policière. Il n’y avait rien de tangible quand j’ai accepté de plonger dans ce polar glauque. J’ai foncé dans la défense totale, celle qui rend obsessionnel. J’y ai tout appris aussi, sur les affres de la procédure pénale et surtout, sur les arrangements des uns et des autres avec la vérité. Nous avons déployé des efforts surhumains pour nous sortir de la construction diabolique de ce procès. La loi sur la présomption d’innocence votée en 2000 nous a permis de trouver la lumière au bout du tunnel. D’autres accusés n’ont pas eu cette chance et sont restés condamnés faute d’appel.

Extrait

« […] J’étais quelqu’un de soupe au lait avec une renommée de pas manchot auprès des videurs et des putes. J’avais le coup de poing et de tête facile, la calotte gratuite, à qui mieux mieux.
Cette “notoriété” amena la Simone à s’intéresser à moi.
La rombière me donne par l’intermédiaire de Jacky un rendez-vous au bar l’Arlequin tout près. J’accepte l’entretien.
Je fous mes pinglots dans son rencard. La vioque est déjà en place.
Aussi bien fagotée que l’enseigne du bistrot, je la retapisse immédiatement, ça flashe. Elle me propose dans une conversation un peu timide de l’épauler dans son entreprise de faux-cul. Me dit que Domie et elle me verraient bien leur donner un coup de paluche pour nettoyer le bordel. En contrepartie, elles me donneraient 20 000 francs chacune par semaine. Mais il y avait une condition, bien entendu !
Vider les lieux de toutes les putes qui travaillaient dans les couloirs.
Car à ce moment-là, certaines filles n’avaient plus de studio, forniquaient dans les cages d’escalier des immeubles de passe. Matelas au sol, couverture tendue entre deux montants de couloir. Manque à gagner, évidemment, pour ces vieilles peaux de mère-maquerelle !
J’acceptais le deal sans savoir ce qui m’attendait.
Quelques jours plus tard, après avoir “nettoyé” l’immeuble de passe de toutes ces resquilleuses, je dus me coltiner tous les souteneurs de ces putes que je venais de virer sans ménagement. Les julots casse-croûte n’avaient plus leur casse-dalle.
Là, ce fut le boxon !
Les harengs voulaient me faire la peau. La tension montait.
J’étais sur le qui-vive. Cela me rapportait gros. […] »

  • Les étapes de création

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