Grande fan de la prophétie des Andes de James Redfield, j’ai voulu dans ce roman reprendre les principes d’interconnexion de toute chose et de l’énergie universelle.

EL Magistral a été écrit dans le but de faire voyager les lecteurs dans des contrées paradisiaques, cela dans un suspense haletant porté par l’héroïne principale, Sam, qui découvre une vie inconnue, teintée de guerre de clan, de dangers et de traditions ancestrales.

De ce livre est déjà prévue une suite en cours de création, car de nombreuses aventures restent à vivre par les protagonistes, tous plus charismatiques les uns des autres.

Mon imagination est sans limites, alors, je compte bien emmener mes lecteurs au bout du monde, car comme le disait l’écrivain Georges William Curtis « L’imagination vaut bien des voyages, et elle coûte moins cher ». Le voyage n’est donc pas fini.

Extrait

Élevée dans cette dimension astrale, je plane, virevolte et me lave d’énergie cosmique quand soudain, mon instinct se souvient de notre quête, retrouver l’Omega. Il n’est plus question de Mano, non. Ce n’est plus Sam qui cherche. Ce sont deux âmes aimantées qui, intensément, se réunissent. Seul mon esprit est guide, GPS, capitaine.
À travers les cieux j’atteins le point d’arrivée, le point de chute, l’endroit où se trouve mon oméga.
Nous sommes dans la lagune proche du ranch, celle où nous nous sommes retrouvés la dernière fois.
À toute vitesse, mon esprit se projette sur lui. Il tombe à l’eau et n’en sort que de longues secondes plus tard. Il me regarde, immobile. J’ignore la forme que j’ai, mais il me voit, je le sais, je vois dans ses yeux ténébreux la même lumière que la dernière fois, ils me transcendent. Je comprends à cet instant que nos deux âmes communiquent.
Nous nous regardons un moment droit dans les yeux.
Je ne nage pas, mais pourtant, je flotte.
Je n’ai pas de corps, mais je sens tout de même l’eau sur ma peau et sur mes longs cheveux bruns.
La fraîcheur cristalline rafraîchit l’air que je ne respire pourtant pas.
Que se passe-t-il ? Je vois la scène comme si j’étais devant un film au cinéma cependant, je me sens plus vivante que jamais.
Soudain, Mano approche une main vers moi, il prend son temps.
La lumière que je dégage l’éblouit, ses pupilles scintillent. D’un geste lent, je rapproche ma main de la sienne. Nous savons que ce contact aura des conséquences, mais c’est irrésistible. La fusion est inévitable. Indispensable. Vitale.
L’une vers l’autre, nos mains se rapprochent dans un ralentissement mesuré, puis se touchent.
La sensation est indescriptible tant elle est intense et rapide.
Un flash doré nous engloutit tous les deux, puis un courant d’air violent nous ramène au présent.
J’ouvre les yeux et me voilà près d’Araceli aux pieds des vestiges.
Le fil d’argent toujours noué dans la main droite et dans l’autre, une autre main, celle de Mano !
Un sourire immense éclaire mon visage ainsi que le sien. Nous avons réussi !