J’ai fait endosser à Michel Morin ma propre participation aux actions militaires auxquelles j’ai moi-même été confronté. Je lui ai seulement imaginé une vie privée bien plus difficile que la mienne qui l’aurait poussé à déserter vers le Maroc. Pendant les trois dernières décennies, j’ai passé un à deux mois chaque année dans ce pays, il m’a été facile de l’insérer dans un peuple et un paysage que j’ai appris à connaître et apprécier. Ceci dit, je pense que mon récit nous rapproche de notre propre histoire et pourrait être parfaitement plausible.

Extrait

Né en 1933, MICHEL MORIN, a six ans lorsque la seconde guerre mondiale éclate. Son père n’en reviendra pas. Sa mère très aimante, mais dépourvue de moyens financiers, a beaucoup de mal à lui assurer une bonne scolarité sous l’occupation allemande. Après une adolescence difficile et laborieuse, alors qu’il commence à réussir une vie professionnelle qui le séduit, le service militaire obligatoire le rattrape dans sa 21e année.

C’est le début de la rébellion Algérienne !!! Il est plongé dans une guerre qu’il ne cautionne pas. Il y perd tous ses repères, amour, famille, travail et même l’endroit où se réfugier quand il serait libéré. Il ne lui reste à ses yeux qu’une alternative : mourir ou déserter. Malgré tous les risques et aléas que cela comporte et devant une opportunité, il choisira la seconde. Il poursuivra sa vie et la réussira enfin au Maroc.