Pourquoi j’ai commencé à écrire ? Dans mes pupilles se dessinait le coucher de soleil qui dansait un tango avec les vagues. Je m’amusais à tracer des cercles. Dans le sable. Avec mon gros orteil. À peine nés, avalés par la mer. Je me servais de mon tronc comme d’un compas. Je le savais. Il me regardait.
Avec ses yeux bleus à lui, il me demanda la permission.
Assis sur le sable, au détour d’un air de flûte taillée dans un bambou, il me montra ses peintures.
Bleutées. Tranchées. Belles. Les morceaux de papier reprirent vie. Respiration. Avec une expression franche et des fossettes creusées, il me posa une question qui résonne aujourd’hui en moi comme une quête de sens : et toi, comment t’exprimes-tu au monde ?
Cette rencontre venait de donner une place nouvelle à l’écriture. Ainsi commençait mon histoire.
Mais celle que je raconte, c’est la sienne. Celle d’Elena Clark.

Ce roman mêlant rires, amour et amitié vous emportera dans une jolie quête de liberté. Partez à la découverte de personnages attachants et pétillants. Que vous soyez un enfant, un adolescent ou un adulte rêveur, partez à l’aventure à bord d’un bateau pirate.
Liberté sonnait pour elle comme une vague lancée à pleine vitesse. Elle sentait les remous de l’océan chahuter la coque du navire. Quand elle sortit le bout de son nez sur le pont, elle ne s’attendait pas à être accueillie par (…) des Pirates ?! Sa conscience cria en même temps la peur et sa surprise. Ce jour — là, Elena Clark avait rejoint l’aventure folle de l’équipage du capitaine Alphonce Locke, lancé à la poursuite du secret de son cœur, dans une quête au bon vouloir du vent. Des couleurs plein les yeux, Elena entendit au creux de sa tête une voix lui murmurer : je vais te raconter une histoire, et ce sera la meilleure que tu n’aies jamais entendu.

Extrait

En un craquement aigu, le bois se brisa. Complainte en La mineur. Alerte au sein de l’association antieffraction des coffres en bois de sapin. Elle découvrit le double fond qu’elle avait tant espéré. Elle écarta les débris et récupéra le seul objet qui était caché dans le mince interstice. Dans ses mains, un bout de parchemin.
Identique à ceux qui remplissaient le coffre. Replié sur lui-même, il cachait son contenu aux yeux pervers des indiscrets. Dans le cœur d’Elena, c’était de l’émotion. Elle déplia le bout de parchemin et sa pompe aortique encore timide ne fit qu’un saut dans sa poitrine. Une frise élégante et complexe entourait en un rectangle le pourtour du papier. Comme peint à la main, l’encadrement dessiné à l’encre verte et dorée ne ressemblait en rien à une feuille de comptes. Au milieu et au centre, une écriture fine indiquait : Le vent souffle.