En Corse, la Mer et le Ciel marivaudent

En tant que retraitée libérée de l’aliénation et des carcans, je croque la vie à pleines dents, sans jamais oublier ces femmes qui n’ont pas encore eu leur place dans l’Histoire et qui ont vécu et continuent de vivre sous l’ombre du patriarcat le plus sombre et le plus abject.

Je vous propose d’être acteur de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Éditions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !

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Décrire les souffrances que les femmes ont pu vivre à travers le temps et l’espace participe à la création d’un grand tournant dans nos sociétés quant à la considération de celle-ci. Je suis convaincue que chaque femme porte en elle l’espoir d’une lumière et que chaque situation est une leçon de courage pour se libérer de nombreux carcans.

L’immensité nous submerge. Appartenir à cet environnement si majestueux – ciel, mer, montagnes, rivières, animaux et végétaux – ainsi que le silence, nous permettent d’échapper à la condition difficile et aux souvenirs douloureux qui collent à la condition d’être une Femme. On s’embrase en contemplant la grande dame nature ! L’émotion frappe fort et protège aussi, car elle donne la mesure de la joie, de la peur et du danger. Les éléments absorbés par nos pupilles et notre cerveau sont voués à devenir autre chose. Ils sculptent notre fort intérieur.

Dans ces moments magiques de contemplation, j’aspire à ce que chacun soit englouti dans cette énergie, dans cet espace lumineux, pour être défait et reconstruit dans l’harmonie de la nature. Nous sauverons ainsi notre maison bleue, notre humanité et les femmes avec.

Comme le disait Bouddha : « De même qu’un singe qui prend ses ébats dans la forêt saisit une branche puis l’abandonne aussitôt pour se raccrocher à une autre, ainsi, ce que vous nommez pensée, connaissance, se forme et se dissout sans cesse ».
Cette citation nous rappelle que la pensée est éphémère et que nous devons apprendre à lâcher prise et à nous adapter aux changements constants qui se produisent en nous et autour de nous. Le ciel, la mer et la montagne sont des éléments qui semblent immuables et éternels. Source de stabilité, ils nous rassurent pour évoluer dans ce monde en perpétuel changement.

Extrait de En Corse, la Mer et le Ciel marivaudent par Ramda Boulfoul

« Chère Stella,

Rappelle-toi que nous avons convenu que, à travers nos contes, nous devions également noter nos pensées positives, notre vécu positif que nous représentions comme des fêtes, et que nous les mettions sur un piédestal, en relief ! Que ces moments de bonheur puissent prendre le dessus sur tout le reste : comme l’émerveillement devant le spectacle de la nature, comme nos moments de silence qui nous permettaient de fusionner avec la nature et d’éveiller nos émotions, nos éclats de rire qui raisonnaient par le silence et par tout ce qui nous entoure ! Nos éclats de rire revenaient vers nous, amplifiés par le vent, la montagne, le ciel… comme la reconnaissance de la symphonie de Beethoven reproduite par les oiseaux, les insectes, les plantes et la brise de vent. Comme nos repas gourmands colorés en harmonie avec la nature. Ce sont ces moments délicieux que nous affectionnons et partageons.

Ainsi, le jardin est toujours fidèle et à sa place, entre la montagne, qui est sacrément coriace et qui clame d’affronter tous les défis, et l’horizon, qui flirt entre le ciel et la mer.
J’éprouve une sensation de pouvoir construire mon propre ciel riche en bleu, riche en étoiles, riche en vide, riche en largesse, etc. pour éveiller mes sentiments intérieurs. J’éprouve aussi une sensation de pouvoir construire ma propre mer, qui rime avec ma propre mère ! Oui, abandonnée par ma mère, je ferai toujours comme le singe, je saisirai une branche puis l’abandonnerai aussitôt pour me raccrocher à une autre, ainsi je me mettrai sur le chemin de la maîtrise de la vie.

Je voudrais que mon ciel et ma mer – mère – unis jouissent d’un délice infini et que j’en tire profit ! Ma rencontre avec mon amie âgée chez qui j’ai fait le ménage contre un hébergement au cours de mes études m’a appris à regarder la vie en face et de me dire : « Je suis ce que je crois« .

Maîtriser sa vie, je n’en sais rien, n’est-ce qu’un paradoxe ? Néanmoins, je ne crois ni au hasard ni au destin ; je pense que si je veux quelque chose, je dois aller le chercher. Je n’en sais rien ! Je n’ai jamais voulu abandonner ! Je n’ai jamais prévu de vivre l’enfer avec l’homme violent ! Je n’ai jamais imaginé vivre dans ce pays merveilleux qu’est la Corse. Je n’ai jamais prévu de vivre ces bons moments au jardin, je n’ai jamais prévu de te connaître, ma chère Stella ! Cependant, j’ai toujours cherché à m’améliorer, à changer ou à éviter et dépasser les mauvaises directions.

Comme l’a dit Edgar Morin avec ses 100 ans d’expérience : « Toute vie est une navigation dans un océan d’incertitude« . Néanmoins, il a tout fait pour être un grand humaniste et a toujours défendu les valeurs universelles avec assiduité, intensité et limpidité. À travers ses expériences tumultueuses, ses expériences réussies et valorisantes, il nous demande, en fait, de nous interroger sur notre propre vie, pour trouver notre propre voie.

Comme les Troubadours, chantres de l’amour, je voudrais être le chantre de l’optimisme : « L’optimisme est une force de courage qui donne confiance aux autres et mène aux succès« 1. Avec l’espoir, je pourrais gérer ma capacité à affronter les difficultés, qu’il s’agisse de ma santé mentale et physique, de mes émotions, de ma sérénité… Ainsi, j’invite chacun à cultiver l’espoir, l’optimisme et surtout le doute ; comme l’a dit Nietzsche : « Ce n’est pas le doute, c’est la certitude qui rend fou« .

Je lis et relis avec enchantement une lettre que j’absorbe à ma manière. Cette lettre me suggère que la vie est un délice, comme l’a écrit Rousseau dans sa troisième lettre à M. de Malesherbes. Cette lettre est caractérisée par l’exaltation, la contemplation de la nature et un plaidoyer pour le bonheur. Par ces lettres, Rousseau justifiait son choix de solitude par un profond appel de la nature : « Ce sont ceux de ma retraite, ce sont mes promenades solitaires, ce sont ces jours rapides mais délicieux que j’ai passés tous entiers avec moi-même, avec ma bonne et simple gouvernante, avec mon chien bien-aimé, ma vieille chatte, avec les oiseaux de la campagne et les biches de la forêt ; avec la nature entière et son inconcevable Auteur. En me levant avant le lever de soleil pour aller voir et contempler son lever dans mon jardin« .

Après avoir lu la lettre, je montre souvent ma main à ma fille Melika dans ses moments sombres, et je lui dis : « Regarde ma fille, y a-t-il quelque chose d’écrit sur ma main ? Y a-t-il quelque chose qui indique que j’allais avoir cette merveilleuse fille ? » Cependant, j’ai toujours rêvé d’avoir ma petite admirable et surprenante Melika. Enlacées toutes les deux, elle me dit : « Mais maman, va voir une voyante, elle te dira tout« . On rit de bon cœur.
Le secret, ma fille, est d’avoir des pensées positives et d’aller de l’avant ! Malgré les échecs, tu dois croire en toi et rester motivée. Tu as le choix de prendre des décisions pour changer le cours des choses au lieu de les accepter. »

1 : citation de Baden-Powell

  • Les étapes de la création

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