« En Quête de Sens » est le récit initiatique de mon cheminement depuis ma naissance jusqu’à aujourd’hui. Chaque chapitre témoigne des étapes et de l’évolution de ma réflexion et de mes diverses activités entreprises. De nombreuses belles âmes, formateurs, auteurs, conférenciers, thérapeutes, leurs références dans la bibliographie, des extraits de conférences, d’ouvrages m’ont accompagné et inspiré sur ce chemin souvent caillouteux mais qui s’est révélé, années après années, expériences après expériences, être celui que je devais emprunter pour me découvrir, me respecter, m’aimer et devenir Reine dans mon royaume. « Transmetteuse de possibles » pourrait être le sous-titre de mon livre. Toute personne désireuse de devenir actrice de sa vie, de vivre en accord avec ses valeurs, de s’éveiller à d’autres possibles est le public à qui je m’adresse. « Nous avons toutes les ressources pour faire les changements que nous désirons. Si nous ne les avons pas, nous avons les capacités de les acquérir » (Présupposé de la PNL.) Cette prophétie est réalisable, j’en suis le témoin grâce à mon expérimentation. J’ai à cœur de la partager à ceux qui se questionnent sur le sens de leur vie.

Extrait du livre :

Loyauté familiale

Être future maman fait de moi une femme. Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours eu envie d’avoir des enfants malgré le récit effroyable que j’entendais de la bouche de ma mère au sujet de ma venue au monde.
Ma sœur m’a devancé dans cette expérience. Elle a elle aussi fauté avant le mariage.
Il y a dans la vie des moments et des mots qui ne s’oublient pas. Trouvant le moment opportun pour annoncer à ma mère que j’attends un enfant, celle-ci me rétorque :
– « Ce n’est pas la peine d’avoir fait des études pour faire la même bêtise que ta sœur ».
Cela ne s’invente pas.
Nos fiançailles ont lieu en décembre dans le sud-ouest.
Mes parents descendent à l’occasion de cet événement faire la connaissance de la famille de leur futur gendre. Seule la grand-mère de mon futur mari est tenue à l’écart de mon état. Elle s’en offusquera après notre mariage, soulignant que lorsque l’on s’est rendu coupable d’une telle faute, on ne fait pas la fête.
Cela non plus, ne s’invente pas.
Mon annulaire gauche fait briller le reste de ma main grâce à un diamant étincelant aux multiples reflets.
Le mariage est fixé au mois de février. Il a lieu dans le Limousin, région natale de la famille dont je porterai le nom.
Je suis dédoublée. Une partie de moi est consciente du changement qui survient dans ma vie et l’autre est spectatrice.
L’origine sociale de la famille dans laquelle j’entre, diffère de la mienne.
Je reproduis inconsciemment ce que ma mère a vécu, à la différence que je suis baptisée et que j’ai un métier, grâce ou à cause d’elle ?
Je n’ai aucun revenu, mes parents prennent en charge les frais du mariage. Ma mère m’accompagne pour essayer ma robe de mariée. La vendeuse, pensant qu’elle ignore mon état, invoque la chaleur des spots pour expliquer l’état nauséeux dans lequel je me trouve en faisant ces essayages. Cela nous amuse.
Les cérémonies civiles et religieuses se dérouleront dans le petit village où les parents de mon futur époux ont un bien. Je ne fais aucune objection et acquiesce à toute proposition. J’émets seulement mais fermement le souhait de remplacer la traditionnelle soupe du repas de noces par un hors d’œuvre quel qu’il soit.

La date du 21 février est fixée pour notre mariage. Le soleil généreux pour la saison et dans cette région, s’invite à l’événement. Le cortège s’étire depuis la mairie, où je viens civilement de me lier à Claude, jusqu’à la chapelle sombre et humide, où je vais cette fois-ci devant Dieu, m’unir à un homme pour la vie. Cela c’est moins sûr. Debout devant l’autel au côté de mon futur époux, je suis à la fois présente et ailleurs. Je pense davantage à l’enfant que je porte, encore invisible, plutôt qu’à l’anneau qui fait de moi la femme de Monsieur V.
J’entre dans un monde inconnu et me demande déjà ce que j’y fais. Le mariage c’est le plus beau jour pour une femme dit-on, star d’un jour. Je n’éprouve absolument pas ce que je suis sensée ressentir.