Mon second livre est ouvert à tout public, il a été un déclic suite à un rêve, certainement influencé par l’actualité du moment. Mon imaginaire a fait le reste, en moins de 5 mois mon livre était écrit. Il traite d’une énigme autour de l’enlèvement d’une petite fille à Cahors. L’originalité est qu’il n’y a ni narrateur ni personnages particuliers, hormis l’enfant disparue, et un artiste qui croise son chemin et pour qui elle devient une obsession. Toute l’intrigue tourne autour de cette enfant et chaque groupe de sa famille, des étrangers plus les forces de l’ordre la recherchent sans aucun indice pouvant les aider. Jusqu’au jour où a plus de mille kilomètres de là et 7 mois plus tard le hasard redonne l’espoir à ses parents.

Extrait

L’artiste peintre se retourne et regarde ses deux admiratrices, un grand sourire se dessine sur son visage aux rides légères, à la vue de l’enfant, il est Français originaire de Toulouse et en vacances dans la région.
– Bonjour mesdemoiselles, vous aimez mon travail ?
Il tend la main à la petite fille qui sent saisie avec sa main gauche (la droite tient ses petits bijoux) et la serre non sans remarquer un défaut sur un des doigts de l’enfant.
– Oh tu parles français comme nous monsieur ? Mama dit qu’ici tout le monde parle espagnol et moi je comprends rien.
– Ta maman se trompe, il y a beaucoup de Français ici.
– Ce n’est pas ma maman, ma maman elle ne veut plus de moi et elle, elle m’a amené.
Magalie qui a entendu les propos de l’enfant, est soudain très nerveuse, ce qui n’échappe pas à Antoine, très gênée elle prend l’enfant par la main pour l’éloigner de cet homme avant qu’il ne comprenne ce qui se passe. Lui les regarde intensément, analysant rapidement la situation qu’il n’a pas bien comprise mais comprend que c’est bizarre et important. Elles s’éloignent rapidement mais l’homme garde en mémoire le visage angélique de cet enfant magnifique et celui de cette femme, il s’empresse de les dessiner sur son cahier à croquis. Il se demande ce que veulent dire les paroles de l’enfant, cela l’intrigue beaucoup et il sent que c’est important. Il suit du regard la femme et l’enfant , voie qu’elle là tire assez violemment par la main en la faisant presque courir, il est étonné par l’attitude de cette femme et se pose des questions sur sa réaction.
– Mama pourquoi tu me fais courir ? Tu me fais mal.
– Il faut partir il est tard.
– On a pas besoin de courir, crie la petite fille.
Magalie est terrorisée à l’idée que ce peintre comprenne que l’enfant n’est pas la sienne surtout s’il a entendu parler de l’enlèvement de Cahors et qu’il se renseigne et découvre ce qu’elle a fait. Elle veut s’éloigner rapidement du danger.