Passionné de littérature et de cinéma, j’ai toujours été attiré par l’écriture sans jamais oser me lancer. À 33 ans, de retour d’un voyage de plus de cinq ans en Australie, j’ai décidé d’écrire mon premier livre. Ayant vécu une vie jusqu’à présent forte et riche en émotions, en expériences et en aventures, j’ai choisi de partager certains aspects de cette quête de bonheur, avec l’objectif de divertir et d’offrir des leçons de vie tirées de mon parcours et de ma quête du bonheur.

Je me suis longtemps cherché et je me cherche encore dans cette vie qui peut parfois porter à confusion, entre codes sociaux et âme d’enfant et j’ai trouvé l’envie de mélanger réalité et fiction avec des lecteurs potentiels, en quête de réponses essentielles sur la vie, l’amour, la souffrance, l’amitié et la quête du bonheur et de soi.

Le thème de mon livre « Enquête d’Amour » est la recherche du bonheur et de l’amour de jeunes gens dans leur vingtaine, en passant par des moments difficiles et complexes qui forgeront leur caractère et leur feront ouvrir les yeux sur la vie. J’évoque des sujets actuels et des réflexions intemporelles de jeunes gens qui commencent leurs vies d’adultes et qui tentent de trouver des réponses. Je signe avec ce livre un début de relation avec un public qui est passé, passe ou passera par ces moments d’explorations inévitables quand on est en quête. Si l’on a tous des moments différents dans une vie, le fond a tendance à nous rapprocher. J’espère alors toucher, attendrir, amuser et faire réfléchir les lecteurs avec ce premier livre et mes prochaines inspirations.
Pour toutes celles et ceux qui ont l’impression d’avoir vécu plusieurs vies en une seule.

“Charles a 20 ans quand il se réveille en réanimation à l’hôpital. Des tubes dans le nez, immobilisé et dans les vapes. Il ne ressent plus ses pieds, ses jambes et se demande ce qu’il fout là. En vérité, il se rappelle. Il se rappelle avoir sauté cette nuit du balcon de son appartement. Mais il ne se souvient plus de la chute. Enfin si, il se rappelle d’une chose, la peur. La peur qu’il a ressentie au moment où il a décidé de sauter. Et puis plus rien. La morphine et les autres médicaments l’endorment. C’est un cocktail explosif.

L’histoire de Charles est plutôt banale finalement.
Un mal être sociétal et puis une rupture avec son premier amour. Son verre d’alcool vide et son coeur rempli de détresse, seul dans son appartement, il avait cette nuit-là décider d’en finir. La défenestration semblait la mort la plus simple, la plus rapide et la plus efficace. Il y avait déjà pensé à la mort, parfois par curiosité, puis parfois par simple abandon et désespoir.

Il avait cette nuit-là décidé de franchir le cap. Au fond c’était aussi une preuve de courage, pensait-il. Il avait lu des histoires de suicide, de défenestration par des hommes et des femmes qui avaient sauté de ponts ou d’immeubles de grandes villes.
Il trouvait ça assez classe finalement.
Brutal mais classe. Mais au fil des jours, en reprenant conscience, il se rend compte qu’il est heureux d’être en vie. C’est ce qu’il dit à ses parents d’ailleurs quand ils apprennent la nouvelle et se rendent à l’hôpital. Lui ne se rappelle pas mais ses parents lui disent :

« Tu nous as dit que tu étais heureux d’être vivant. »”