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Il y a de nombreux ouvrages sur l’Ordre des Templiers. Certains rébarbatifs, d’autres prenant de grandes libertés avec l’histoire. Dans cet ouvrage, j’ai voulu rendre accessible la connaissance de cet Ordre. J’ai pris plaisir à découvrir leur mode de vie, cela a éveillé ma curiosité, et je pense éveiller celle du lecteur. Certes l’enquête est présentée sous forme de roman. On traverse l’Histoire, on découvre des personnages historiques passionnants du XIIIème et XIVème siècle, mais aussi du XVIème et XVIIème et du XXème siècle, un grand voyage dans l’Histoire de France.

Le manuscrit a été lu par quelques amis, voici leurs réflexions : L’ouvrage retrace une partie historique souvent méconnue  des générations de lecteurs actuels, et pour cela il présente un intérêt véritable. Les personnages ont une épaisseur qui les rend parfaitement cohérents. Autres commentaires : le roman est prenant, très bien rythmé ;  j’ai aimé ton regard sur Janet et sur le monde en général.

Extrait

Extrait chapitre VI :  » Les recherches continuent  » Le viatique de Guillaume le Templier.

Hélas l’ordre fut dissous le 2 avril 1312, nous devions rester dans nos commanderies, en l’attente d’un jugement qui nous rendrait honneur et dignité. Mais avec l’accord du pape, de nombreux évêques participèrent à des simulacres de tribunaux, condamnant les frères, le Roi, lui, spoliant l’Ordre de ses biens. Puis vient le 18 mars de l’an 1314, notre maître Jacques de Molay et Geoffroy de Charney furent brûlés sur ordre du Roi, aucune voix ne s’éleva chez les cardinaux qui les avaient jugés la veille. Hugues de Pairaud et Geoffroy de Gonneville restèrent emprisonnés à Montlhéry qui avait déjà servie de prison pour huit frères de l’Ordre me conta mon parent  le Comte de Foix.

Le bon Roi Louis le neuvième qui fut sanctifié par le pape Boniface le huitième, saura sauvegarder le trésor du Temple, je ne puis en dire plus car le secret doit être gardé, tout comme celui remis aux bons frères de Saint Antonin.

Ici à la commanderie la vie a suivi son cours, auprès des frères de Saint-Jean de Jérusalem, j’ai porté mon habit, continué ma dévotion de Templier tel mon ancêtre qui servi le Maître, en Orient, lorsque l’Ordre tout puissant au service du Christ, l’Homme fils de Lumière fils de Dieu, défendait la Parole de notre seigneur tel que le Pape nous l’ordonnait.

C’est ce que je pense en moi-même maintenant que mon Ordre n’existe plus, mais que moi, Pauvre chevalier du Christ je dois continuer la tâche qui m’incombe et, de plus, garder un lourd secret, les rois félons se succèderont mais aucun ne saura le secret, que seul détient ………………….

………………….La sagesse n’est pas seulement un mot. Le ventre de la sagesse est le creuset de l’alchimiste suprême qui y mélange les âmes, afin que le soleil et la lune éclairent l’être, l’universel. Non nobis domine non nobis sed tuo da gloriam. Moi chevalier du Temple, j’ai écouté, j’ai appris, les années ont passé, aujourd’hui si je cherche encore, je conte et je transmets à qui veut écouter, apprendre n’est pas comprendre mais comprendre c’est apprendre, dit un dicton d’Orient.