Ce roman explore des thèmes universels tels que l’amour, l’amitié, le voyage et le rêve, tout en vous plongeant dans l’univers captivant d’une jeune lycéenne en échange aux Etats-Unis pendant sa dernière année de lycée.

À travers le quotidien d’Enola dans sa nouvelle famille, le récit retrace son évolution tout au long d’une année marquée par des défis personnels, la découverte d’une culture nouvelle et des rencontres inattendues qui transformeront sa vision du monde.

Les lecteurs, et particulièrement les adolescents et jeunes adultes, y trouveront dans ce roman une source de motivation pour accomplir leurs propres objectifs. Le texte encourage à rêver grand, et à se rendre compte que les expériences extraordinaires peuvent naître de la détermination et du courage de se lancer. Inspiré par mes propres expériences de voyages et nourri par l’imaginaire lié au rêve américain, ce texte invite chacun à se lancer dans sa propre aventure à l’étranger. En soutenant sa création, les participants contribuent à transmettre une vision positive et pleine d’espoir à une nouvelle génération.

Extrait

Alors que je suis sur le point de me laisser glisser jusqu’à la piscine, mes yeux atterrissent sur une silhouette juste en face de moi. Adossé contre le palmier, ce sourire espiègle ne m’est pas du tout étranger. Je bondis derrière une chaise longue et attrape ma serviette pour me couvrir un maximum.

I don’t like spies.
And even less this one.

Lorsque je suis sur le point de lui envoyer en pleine face le fond de mes pensées, je me rends compte que je ne connais aucun American Slang. Fais chier ! Je commence à étouffer sous le flux de pensées et d’insultes qui me submergent sans que je ne puisse les exprimer.

It’s quite frustrating.

– Hé toi ! Me lance Noah.

Je ne compte pas lui répondre. Je campe sur mes positions. Il a intérêt à vite effacer son petit air supérieur et insupportable avec moi. A ce moment précis, je serais capable de faire sortir de la fumée depuis mes oreilles.

– T’es sourde ?
– Non, je râle pour qu’il me lâche les baskets.

Pour quelqu’un qui semble toujours avoir quelque chose à dire, il n’est pas très perspicace. S’il veut que je traduise, ça veut dire :

Fous le camp !
Dégage !
Adiós !
Tire-toi !
Arrivederci !
Va emmerder quelqu’un d’autre !

– Laisse-moi, avant d’ajouter, s’il te plaît.

Quelle imbécile ! Il me détaille de haut en bas. J’ai l’impression que son regard âpre transperce le peu de tissu que je porte. Je me sens idiote de me cacher comme ça et en même temps intimidée devant la dureté de son visage. Il ne laisse rien transparaître.

– Je suis chez moi ici.
Je m’esclaffe.
– J’ai cru entendre le contraire tout à l’heure.

A voir le pli qui barre son front et les sourcils froncer, mon intervention ne semble pas lui plaire. J’aurais peut-être mieux fait de me taire. Mais devant les crétins, généralement je ne m’écrase pas.

– Toi, c’est clair que tu ne l’es pas.