Identifier les failles – 14 réflexions initiales

Pauline, 26 ans, géologue et cavalière.
Ce livre retrace l’histoire d’un personnage qui cherche sa place dans la société. Au travers de ses expériences, le récit est entrecoupé par ses réflexions. Chacun d’entre nous peut se retrouver en lui.

Je vous propose d’être acteur de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !

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Identifier les failles c’est tout d’abord le refus de voir le monde d’une façon unique. C’est adopter une position à l’interface entre deux terrains, là où les fondations sont les plus fragiles. C’est explorer les défauts de la société et mieux comprendre ses rouages dans le but d’améliorer son fonctionnement général. C’est aussi un clin d’oeil à ma formation de géologue. Ce qui est intéressant dans l’étude d’un terrain, comme dans l’étude de la vie ce sont les failles. Savoir les identifier est primordial.
L’expression de la philosophie par l’art littéraire a cet avantage de ne pas détenir de vérité. Il invite à une autre lecture. Chaque fibre artistique est différente et éveille une curiosité ou non. L’art propose une réflexion, sans jamais donner de réponse. Il ouvre à la discussion sans jamais la refermer.

Extrait

L’idée est bonne, en théorie proche de la perfection. Mais voilà, rien ne se passe comme prévu. Et si en théorie tout se passe bien, en pratique ça foire. Les imprévus. Les aléas. Mais je n’ai pas le droit de me plaindre. Non, je n’ai pas le droit de me plaindre. Et pourquoi ? Parce que je suis considéré comme un privilégié. Disons qu’en terme de situation, il y a pire. Si l’on y pense bien, personne n’a le droit de se plaindre puisqu’il y a toujours pire. Alors puisque personne n’a le droit de se plaindre, j’en déduis donc que tout le monde a le droit de se plaindre. Et j’en suis.

La maladie des temps modernes. La force de la mondialisation, d’internet et de la communication excessive parfois. Pouvoir tout essayer. Vouloir tout essayer. Surtout les choses pour lesquelles je ne suis pas fait. Forcément, sinon je risquerais de réussir… La perversité infligée à soi-même ! Je veux le faire donc je peux le faire. Oui, mais encore faut-il savoir ce que je veux. Comment puis-je savoir ce que je veux dans un monde où je peux tout avoir ? Tout n’est qu’une question de choix. Mais le choix d’un produit dans un supermarché est toujours plus dur quand ce dernier est en abondance. L’infinité des destins. Faire des choix reviendrait à sauter dans le vide. Je crois que j’ai le vertige… Admettons que je saute. De toutes façons je n’ai pas le choix : refuser de sauter, c’est refuser de vivre.

Bienvenue dans ma chute, préparez-vous à l’atterrissage…

Réflexion 1 : l’absurde
Dans le Mythe de Sisyphe, Albert Camus dit que « l’absurde naît de la confrontation de l’appel humain avec le silence déraisonnable du monde ». Selon lui, « il n’y a qu’un problème philosophique vraiment sérieux : c’est le suicide ». Loin de lui l’idée de faire un éloge du suicide, bien au contraire. Il va au-delà. Le suicide est aussi absurde que la vie. Pourquoi alors s’empêcher de vivre ?
L’absurde a cette capacité à pousser la réflexion à son paroxysme, jusqu’à la contradiction. L’Homme se questionne. Il a besoin de réponses. La conscience de l’Homme face à la vie et la mort est finalement un gouffre béant . La philosophie, en ce sens, est le fruit de l’absurdité.

  • Les étapes de création

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