L’histoire commence par un flash-back en 2003 place de la Nation. Nina remonte le temps dans ses souvenirs, relatant deux histoires en parallèle : celle avec Axel en 1993, et celle avec Geoffroy dix ans plus tard. Les deux histoires évoluent chacune de leur côté, se ressemblent en apparence, jusqu’à ce qu’elles se rejoignent, s’entrechoquent et ne fassent plus qu’une.

Nina rencontre Axel à vingt ans – son premier amour. Puis bien plus tard Geoffroy. A dix ans d’intervalle, tous deux lui proposent le mariage et l’engagement, mais Axel lui promet en plus, de la protéger et de l’aimer pour toujours. Ils sont jeunes, hésitants, pourtant ils se trouvent, se comprennent et se marquent le cœur au fer rouge.

Dix ans plus tard,  Nina travaille à son compte, son père a la maladie d’Alzheimer.  Elle rencontre Geoffroy. Abîmés tous deux par la vie, ils décident rapidement de se marier. Mais Axel a-t-il vraiment disparu ? Que s’est-il passé entre eux ? Et comment une promesse faite dix ans plus tôt va-t-elle pouvoir trouver signification dans le présent ?

Extrait d’Il lui avait promis… d’Elodie Lecanet

Axel alla s’enfermer dans sa chambre, mit la musique de John Barry, et commença à regarder le dossier de Nina. Alors que des images défilaient, portées par cette phrase en première page, Il lui avait promis qu’il l’aimerait et la protégerait pour toujours, il se projeta entièrement dans cette promesse d’avenir à deux. Il en fut ému aux larmes, parcouru encore et encore le précieux dossier.

L’espoir… Elle était l’espoir… Il prit son bloc-notes, et sur un premier bout de papier écrivit :

Il lui avait promis qu’il l’aimerait et la protégerait pour toujours…

Quelles que soient les circonstances,

Ces quelques mots resteront

À jamais notre religion

Et à moi, ma raison de vivre.

Cette promesse, il la respecterait quoi qu’il arrive. Elle faisait partie de l’engagement envers Nina. Il lui donnerait ces quelques mots d’ailleurs, en même temps qu’il passerait la bague à son doigt. Elle était son avenir, son toujours, son tout. Elle était celle pour qui il vivait, pour qui son cœur battait, celle pour qui il serait capable du meilleur comme du pire. Dans la foulée, il écrivit sur un second petit bout de papier :

Le 17 novembre 2004

Je demanderai ta main.

Puis, plus léger, il alla se coucher, rêvant de toutes ces images, de ces promesses, d’un avenir meilleur.

Oil painting of Eiffel Tower, France ©