Le roman a pour thème la résilience. Après la disparition de son compagnon, l’auteur a ressenti le besoin d’écrire pour se reconstruire, pour montrer qu’un nouveau départ est toujours possible.

Pierre est un artiste peintre qui recherche un nouvel équilibre. Il se réfugie dans la musique et l’écriture. Il voyage, il fréquente ses nombreux amis. Ses allers et retours entre la France et le Québec vont le conduire à faire des choix. À se fixer dans un endroit où il se sentira bien. Là où son destin l’attend…

Les inspirations et aspirations de l’auteur : L’écoute des autres, ses connaissances artistiques, le désir de transmettre un message de joie de vivre. Rendre la vie plus belle, comme devant un tableau ou à l’écoute d’une œuvre musicale.

Pourquoi les gens seraient intéressés ?
Le roman souhaite être une ode à la vie. On suit pas à pas le parcours de Pierre, qui nous entraîne dans son monde artistique et ses nombreux voyages, qui rencontre des personnages attachants, qu’ils soient drôles ou émouvants.
Il s’adresse aux adultes qui aiment la vie, qui n’ont pas perdu l’espoir.

Extrait

Avant le voyage en Italie, Pierre se sentait sur le chemin d’un retour à l’équilibre, il formulait à nouveau des projets, il envisageait l’avenir avec sérénité. L’incident de Rome, en le plongeant dans un événement macabre, risquait de tout faire basculer, et cela, il ne l’acceptait pas. Le Québec lui avait apporté sur un plateau tout ce dont on peut rêver, à commencer par une immense satisfaction professionnelle, c’était incontestable. En revanche, dans ce pays, s’il avait tout gagné, il avait perdu ceux qui, pour lui, comptaient le plus au monde, les deux garçons qui lui avaient permis d’avancer heureux au cours de ces années : Vincent, l’amour, et Jérémie, l’amitié. Le premier avait abandonné la partie un matin de juillet, le second s’était dissipé dans la nuit des rues de Rome.
Un deuxième deuil. Pierre avait trop pleuré, il n’avait plus de larmes. À quoi bon s’obstiner ? Les mots de Jérémie résonnaient comme une petite musique dans sa tête : « Il faut avancer, Pierre ».
D’un tempérament optimiste, Pierre pressentait que son destin le conduirait vers d’autres horizons, et que, pour donner un nouveau sens à sa vie, un changement radical s’imposait. Tout balayer et tout recommencer. Sa décision de repartir vivre en France l’obsédait, même si revenir au pays ne paraissait pas simple.
Tout quitter, laisser là des amis, des lieux chargés de souvenirs, des opportunités artistiques qui ne se représenteraient certainement plus, Pierre y pensait régulièrement. Il avait fait treize ans auparavant la démarche inverse, et malgré les doutes qu’il avait eus, le changement de vie ne s’était pas révélé insurmontable, bien au contraire. Maintenant, rien ne ressemblait à la situation du passé, puisqu’à l’époque, la mutation signifiait une vie de rêve avec Vincent, l’instigateur d’un projet un peu fou, qu’il avait soutenu avec une énergie inébranlable.