À deux occasions, Hugo rencontre furtivement Mahel. Tombé sous son charme, il espère la revoir un jour et s’en approcher. Lors d’un voyage entre Casablanca et Nice, des circonstances imprévisibles de vol vont exaucer son vœu. Contre toute attente, ils sont entraînés malgré eux dans une histoire qui s’emballe. Le cours de leur vie est bousculé.
Passager énigmatique et solitaire, Marek Wignerski, un éminent chercheur, n’a qu’un seul but, protéger son secret.
Dans ce même avion, deux mercenaires doivent mener coûte que coûte leur mission à son terme. Mais, Hajiba va tenter de s’y opposer. Pour elle, il est capital de sauver son amie.
Une histoire d’amitié et d’amour, en toile de fond d’événements chaotiques, dont il n’est pas certain de se sortir indemne. Coïncidences, hasard et apparences, ces trois éléments font partie du voyage.

J’ai oublié que tu n’existais pas est un roman à tiroirs, fluide, rythmé et énigmatique jusqu’aux derniers mots. Les personnages de cette fiction sont aussi attachants que complexes et surprenants.
Ce roman imaginé à la suite d’une rencontre est destiné à ceux qui croient, le temps d’une lecture, que l’improbable peut devenir possible.

Je sollicite votre soutien à l’occasion du lancement des préventes de mon premier roman. Réservez-le dès à présent, et permettez-moi de projeter mon rêve un peu plus loin. Un grand merci.

Extrait

« Lorsqu’il la rencontra, elle était de dos. En fait, ce n’était pas tout à fait une rencontre. Il en apercevait son reflet dans une vitrine. Elle faisait face au magasin The Cotton Gallery. Ses doigts couraient avec dextérité sur un piano droit. Elle avait choisi le romantisme en distillant cette belle mélodie composée par Laurent Aknin, fil conducteur du film Irène, avec l’actrice Cécile de France. Hugo fut happé instantanément par ces notes qui se répandaient dans le hall. C’était un instant de grâce, un moment inattendu, dans ce lieu insolite. Il était Gare de l’est, en partance pour Strasbourg. La curiosité attisée, il voulait découvrir cette mélomane de passage. Elle avait répondu à l’invitation de la SNCF, attirée par l’affiche au-dessus du piano : À vous de jouer ! Tour à tour, voyageurs ou badauds se relayaient au clavier de l’instrument, passant d’un genre à un autre. Il découvrit son visage, lorsqu’une jeune femme postée à côté d’elle l’invita à partir. Enjouées, elles disparurent en prenant l’escalator qui s’engouffrait vers le métro. La pianiste était belle, charmante. Cette scène défila trop vite à son goût. Elle disparut, attirée dans les entrailles de la gare parisienne.
La voix d’une hôtesse résonna dans la station, succédant au fameux jingle de la SNCF. On lui indiquait le départ imminent de son train, quai numéro huit.
Dans une semaine, il serait de retour à Marrakech. »