J’avais deux filles, ce n’est pas la bonne qui est partie

J’ai 56 ans, institutrice depuis près de 30 ans, mère de 4 enfants et grand-mère de 5 petits – enfants. J’ai débuté ma carrière professionnelle comme rédactrice dans un mensuel pour jeunes et depuis, l’amour de l’écriture ne m’a jamais quittée.
Ce livre est mon premier roman, en maturation depuis de longues années.
Je fais aujourd’hui appel à vous pour réaliser ensemble ce projet d’édition. Je vous propose de contribuer à la naissance d’un livre et de devenir des parte-naires pour cette création. Votre nom en tant que contributeur sera présent dans le livre que vous recevrez en avant-première !

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Projet abouti !
Creator
Par Marie Ley
2 Projet(s)

J’ai écrit ce roman pour tenter de dévoiler le tabou d’une relation mère/fille brisée, dans un milieu social « favorisé » et « au-dessus de tout soupçon ». Le thème des secrets de famille qui en détruisent peu à peu chaque membre, parfois sur plusieurs générations, me passionne particulièrement. La manipulation psychologique d’un des membres sur ses proies tout au long de sa vie me tient à cœur. Mais surtout, le chemin de la résilience et du pardon par-delà les traumatismes et la douleur me semble important à partager.

Dominique est une femme intellectuellement brillante : à l’aube des années 60, elle est une des premières femmes polytechniciennes. Idolâtrée par ses parents, elle épouse Paul et sa vie se doit d’être parfaite. Mais Dominique est aussi psychologiquement perturbée.
La naissance de sa seconde fille, Sophie, alors que Dominique se devait de mettre au monde « l’héritier » va tout faire basculer. Jusqu’à sa mort, Dominique va utiliser l’emprise qu’elle exerce sur sa famille pour détruire ce qui n’est pas conforme à ses souhaits, même s’il s’agit de ses propres enfants et surtout de Sophie, qui va tenter de se construire avec cet héritage familial « d’indésirée ».

« Charles est assis à son bureau dans le cabinet de consultation de la clinique.
La mine sombre, il pense à ce qu’il vient de constater et se demande que faire.
Édith avait raison, la petite Sophie ne va pas bien. On peut même dire qu’elle est en danger.
À un mois, elle a à peine retrouvé son poids de naissance.
Son visage, son torse et son aine sont couverts de plaques d’eczéma à vif qui doivent la faire souffrir en permanence.
Charles a demandé à Dominique pourquoi elle ne l’avait pas alerté plus tôt.
La jeune femme l’a regardé avec une certaine condescendance.
— Elle est déjà très capricieuse et refuse de s’alimenter, il est normal qu’elle ne prenne pas de poids, mais elle finira bien par s’y mettre ; quant aux rougeurs, c’est très fréquent chez les enfants.

Charles a senti d’instinct qu’il ne devait pas braquer Dominique en insinuant qu’elle n’était pas à la hauteur de son rôle de mère.

— Je comprends… Bien, nous allons envisager que Sophie fait une allergie au lait de vache et le remplacer dans les biberons par de la farine de soja. Et pour ses rougeurs, je vais vous prescrire une pommade qui la soulagera.
Mais vous, Dominique, comment vous sentez-vous ? Rassurez-vous, physiquement, tout va bien, je l’ai constaté pendant votre examen.
Mais vous avez l’air d’être fatiguée, non ?
Dominique a haussé les épaules avec un bref sourire.
— Oui, un peu. Elle n’est pas une enfant facile, vous savez. Mais je fais face, bien sûr ! Juste un mauvais moment à passer.

Charles n’a pas réussi à établir un dialogue.
Il a observé Dominique qui rhabillait sa fille avec des gestes précis, mais vides de tendresse, remarqué que la jeune femme ne parlait pas au bébé, évitait de croiser son regard et ne le citait jamais par son prénom, mais seulement en employant le mot “elle”.

Accablé, le médecin soupire en se demandant comment il va annoncer à Paul, cet homme si gentil et si doux, que sa femme ne s’occupe pas correctement de sa fille et qu’il faut l’en éloigner très vite.
Va-t-il avoir le courage de lui révéler qu’en plus de l’eczéma, le médecin a constaté en auscultant Sophie que son corps porte la trace de nombreux bleus, certainement dus à des pinçons ?
Ce bébé est en train de se laisser dépérir faute d’amour.
Charles soupire une nouvelle fois et se décide à tenter de joindre Paul sur son lieu de travail. »

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