J’ai écrit un livre « je lace ma chaussure » : où il s’agit de mettre en évidence d’une part l’importance de nos actions élémentaires de chaque jour et d’autre part nos rencontres quotidiennes fondamentales avec notre entourage et plus particulièrement avec les jeunes gens. Le développement met en exergue leur militantisme en opposition au dictat culturel des médias, à leur besoin de silence pour favoriser leur approfondissement et leur action en toute objectivité.

Extrait

« Je sors de chez moi à la rencontre des autres. Qui sont-ils ? Pourquoi sont-ils si différents ?
Je bois un thé à la terrasse du café en bas de chez moi. Des gens passent, ils me regardent parfois.
J’interpelle l’un d’eux. C’est une femme qui semble avoir mon âge. « Voulez-vous goûter ce thé, il est délicieux. » Elle accepte…
Mélina se livra à un exercice journalistique. Elle s’adressait aux lecteurs des quotidiens régionaux. « Chers Lecteurs, nous avons l’intention de vous ouvrir plus largement nos pages. Nous allons pour cela ouvrir une nouvelle rubrique, intitulée « les voix du silence » où vous vous exprimerez, soit en vous adressant à l’un de nos correspondants dans votre commune, soit en nous écrivant directement au journal. Votre rubrique peut être l’occasion de vous exprimer tout simplement sur un sujet qui vous tient à cœur et dont vous aimeriez pouvoir informer les autres. Elle constituera une sorte de courrier des lecteurs. Elle aura pour but de mieux faire connaître les points de vue d’une majorité quelquefois silencieuse à cause du manque de moyens d’expression mis à disposition.