Mon roman est un thriller, sanglant mélange d’amour de folie en passant par de la haine et de la rancœur. Mon roman vous transportera dans mon imaginaire, où seul compte votre compréhension de voir la protagoniste de mon histoire. Je vous emmènerais alors dans un tourbillon de questions que seule la réponse sera votre interprétation de mon manuscrit. En achetant mon roman en prévente, vous contribuez, à ouvrir à d’autres personnes un monde qui pourrait leur être accessible.
Vous m’aiderez à faire de mon rêve une réalité, ce n’est que tous ensemble que cela pourra se réaliser.

Extrait

J’aimerais dire que le poids de la culpabilité me pèse, mais il n’en est rien, bien au contraire. Je ne ressens rien, juste une légère liberté de penser, libre d’avoir envie de rire à cette mascarade. Chacun doit affronter ses démons, moi je les affronte à ce jour. Contrairement à vous, je n’ai rien à me reprocher. Vous en revanche votre âme n’était peut-être pas aussi pur que tout le monde le pensait. Il y a quelques mois de cela, si on nous avait raconté une telle histoire, je ne l’aurais jamais crue. Je ne leur en veux pas à ces incrédules de penser que j’étais, sans contrefaçon, votre meurtrière.
Le bon sens l’a emporté sur le surnaturel, préférant la logique plutôt que de se soumettre à une réalité alternative. Pendant un certain temps, les forces de l’ordre vous avaient cherché en vain, qu’espéraient-ils y retrouver ? Vos cadavres en décomposition dans une tombe de fortune ? Dans une cave ou dans un jardin ? Pauvres fous qui croient pouvoir vous retrouver, vous qui êtes dans les bas-fonds d’un enfer, qui selon eux, n’existe que dans l’imagination fertile d’une femme psychologiquement fragilisée, par un odieux massacre. Je me suis demandée si depuis ses six longs mois, vous étiez toujours en vie. À quoi bon espérer, vous qui avez fini votre chemin d’infortune ce fameux soir, le 6 mars où l’horreur avait été à son comble. Contrairement à vous, le mien ne s’arrête pas ici-bas… Comme je vous l’avais déjà expliqué, à chacun son enfer, le vôtre étant bien mérité.
Vous savez très bien de quoi je parle. Vous ne faites que payer une traîtrise que j’aurais tant voulu ne pas connaitre. Toutefois, vous n’étiez pas pire que ce démon qui n’a fait que vous punir. Payez le prix de votre perfidie, sauvez vos âmes de l’enfer. Votre salut dépend de votre repentir, si toutefois vous en trouverez la force. Si vous saviez quand ce moment même où je vous écris, mon esprit vagabonde entre souvenirs et purification. Je dois me délivrer de ses chaînes qui se serrent autour de moi.

Depuis quelque temps maintenant, je le sens si près de moi. Il guide mes mots que je couche sur le papier, me permettant ainsi d’apaiser en moi, toutes rancœurs qui me dévorent inlassablement.
J’écris en ce jour mon propre repentir, comme une bible si précieuse, où l’on peut y trouver un remède à nos âmes déchues. Sans que je le sache, il me souffle mes phrases. Je peux sentir ses mains sur ma peau qui frissonne à son contact, me faisant vibrer lorsqu’elles se déposent et caressent mon bras, je ressens comme de la douceur ainsi que de la tendresse.