Juanina, le destin de Jeanne Lommel

Après une carrière internationale dans l’industrie m’amenant dans de nombreux pays, j’ai pris ma retraite en France et me suis passionné pour la généalogie et les vicissitudes des personnes. À partir de quelques documents retrouvés par hasard et complétés par des archives, le destin hors du commun de Jeanne Lommel devenue Juanina a été romancé. Ce récit nous transporte de la Suisse à Paris, montrant l’évolution de la société pendant la IIIe république de 1870 à 1945, les changements de Paris et de Montmartre, les guerres, et les conditions d’une femme de cette époque.

Je fais aujourd’hui appel à vous pour réaliser ensemble ce projet d’édition. Je vous propose de contribuer à la naissance d’un livre et de devenir des partenaires pour cette création. En retour, vous en serez remercié, votre nom apparaîtra dans le livre en tant que contributeur et vous recevrez le livre en avant-première !

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Ce livre décrit la vie romancée de Jeanne Lommel devenue Juanina, du début de la IIIe république à l’occupation. Son père d’origine allemande a été naturalisé français pour sa participation à l’expédition du Mexique de Napoléon III. Elle a vécu une jeunesse insouciante en Suisse, pendant que son père construisait le chemin de fer du Simplon. Après une faillite, il partit travailler au canal de Panama, aux chemins de fer de Porto Rico, puis au Tonkin. Jeanne se retrouva à Paris avenue de Breteuil.

Elle vit la construction de la tour Eiffel, les expositions de 1889 et de 1900. Mariée par raison, elle eut des enfants, connu des problèmes financiers, la mort de ses parents, de son frère, de son mari et de son fils. Obligée de travailler, elle devint Madame Juanina artiste et chanteuse, fréquentant les salles de spectacles. Elle a connu deux guerres, la grippe espagnole et la tuberculose. Vivant quarante ans à Montmartre, elle a vu l’évolution de Paris : le métro, les voitures et les transports, le cinéma, l’électricité, la radio, le charleston et la musique moderne. Elle a côtoyé de nombreux artistes de son époque.

Extraits

1942, l’occupation de Paris ! Quelle année noire ! Que de soucis, de tracas, de problèmes ! Bien sûr, je ne suis pas la seule dans ce cas, il y en a beaucoup d’autres qui sont dans le malheur, mais la vie est très difficile pour une septuagénaire dans Paris. En plus, avec mon nom de jeune fille « Lommel », je me fais parfois traiter de « Boche » ou de « Suissesse ». J’aimerais pouvoir rêver à une vie meilleure, mais comment le faire en buvant un faux café à base d’orge grillée et de chicorée ou en savourant mes indigestes rutabagas et mes topinambours qui me rappellent de très loin les artichauts et les pommes de terre…

… Dans mes moments de profonde nostalgie, j’entrouvre l’une de ces malles pour m’évader dans un passé plus ou moins lointain et oublié… À la vue d’une photo, je me retrouve en quelques instants, dans cette vaste maison de mon enfance à Monthey en Suisse, et je repense aux vacances avec mes nombreux cousins, aux cours privés pour jeunes filles de bonne famille et à mes amies, à cette enfance heureuse pleine de jeux et de rires… Tombant sur une autre image, je me transporte à Paris, dans ce très bel et luxueux appartement de l’avenue de Breteuil. Je repense à la construction de la tour Eiffel à l’exposition de 1889 et à mon père qui est revenu du canal de Panama… Je peux feuilleter tous ses albums de photos prises de la construction des lignes de chemin de fer de Porto-Rico ou du Tonkin… Maintenant, je repense à mon mariage, j’ai des enfants, c’est la belle époque… Et puis c’est encore une autre vie, je dois travailler, je change de nom, les galas, les chansons… Dans cette malle, je retrouve ma vie d’artiste, ma rencontre avec Louis, le caveau de La Terreur, les refrains de la vieille France…

Ce sont aussi les misères de la Grande Guerre et de cette effrayante grippe… Mon frère Adolphe au bout du monde, mes enfants, Jean à la guerre, la terrible maladie de Paul, Éliane et ses activités artistique… Et mes quarante années à Montmartre, mon village. Que de transformations j’ai pu voir : l’électricité, le métropolitain, le téléphone, le percement des avenues, le Sacré-Cœur, l’avènement des grands magasins, la disparition des fermes avec leurs odeurs et les cris des animaux. Montmartre, c’étaient aussi les peintres, les chanteurs, les poètes, les cabarets, la vie de bohème… Toutes mes vies avec comme fil conducteur ces problèmes financiers qui ont accompagné toute mon existence…

  • Les étapes de création

    Mon objectif est d'atteindre 990 € de pré-ventes afin de rendre possible la réalisation des maquettes, la correction, l'impression et la promotion. C'est pourquoi je fais appel à vous, auteurs, lecteurs et amoureux des mots ! Votre précommande permettra à mon projet de devenir réalité grâce à une équipe de professionnels. Votre appui me sera précieux et vous recevrez vos contreparties dès la fin de la campagne.