Kuntz et Nortier

Le châtelain et autres enquêtes

Vivant à Grenoble, au pied des montagnes, leur puissance évocatrice et quasi fantastique inspire mon écriture. Quant au polar noir, il me permet de sonder l’âme humaine dans ce qu’elle a de plus excessif, entre petitesse et grandeur, horreur et comique, banalité et folie.

Je vous propose d’être acteur de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !

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Ces treize nouvelles mettent en scène un duo d’enquêteurs, la lunatique commissaire Kuntz et le nonchalant inspecteur Nortier, dans une ville imaginaire de France, Altys, située entre mer et montagne, et qu’on pourrait voir comme une sorte de mix entre Nice et Grenoble. Elles sont autant de rapports d’enquête, toujours contés par l’inspecteur Nortier. Dans la première et la plus longue, un vieux châtelain adepte des soirées fines est retrouvé mort, chez lui, en bien curieuse posture. S’en suit une course poursuite entre nos deux enquêteurs et d’improbables suspects, d’un bout à l’autre d’une vallée de montagne bien peu riante. Cette nouvelle et les suivantes oscillent entre sérieux et grotesque, avec une part de mystère que j’aime conserver, y compris la dernière page tournée.

Extrait

Deux gendarmes pareillement moustachus et grisonnants nous firent aussitôt face, avec l’air accablé et tendu de ceux qui ont depuis bien trop longtemps attendu. À moins que ce ne fût pour une toute autre raison ?…
— Je vous préviens, commissaire, ce n’est pas beau à voir, mais nous avons tout laissé tel que c’était quand nous sommes arrivés, sans rien toucher ni déplacer. Nous avons respecté les consignes, à la lettre !

L’un et l’autre s’écartèrent lentement, comme des rideaux qui s’ouvrent avec précaution, sans doute pour nous préserver jusqu’au bout de l’incongruité de cette fameuse scène de crime. Et incongrue elle l’était, oh ça oui…

Un homme âgé et obèse se tenait en position fœtale, nu comme un ver et blafard, avec les fesses ostensiblement levées, ce qui pouvait plutôt laisser penser à la position sexuelle dite de la levrette, d’autant qu’une longue bougie blanche et bien lisse, de celle qu’on trouve dans toute église encore en activité, avait été enfoncée dans son anus.
— Elle était allumée en arrivant, commissaire, mais nous avons pris l’initiative de l’éteindre, eu égard au risque d’incendie, j’espère que vous le comprendrez…
— Vous avez bien fait, brigadiers, et c’était même sans doute nécessaire, n’est-ce pas Philippe ?
— Oui, bien sûr, commissaire…

La perfide Mélanie Kuntz me lança un regard pétillant de malice, espérant sans doute me faire rire à la remarque grotesque du brigadier, ou peut-être aussi à l’étrange mise en scène de ce crime, je ne savais pas trop… Mais je sus garder mon sérieux, d’autant que mes yeux fixaient déjà le rouge sombre du sang du châtelain, un sang épais qui, par contraste avec le blanc de la bougie et la teinte blafarde de la peau de la victime, semblait maintenant envahir toute la scène, au moins dans sa partie inférieure.

  • Les étapes de création

    Mon objectif est d'atteindre 990 € de pré-ventes afin de rendre possible la réalisation des maquettes, la correction, l'impression et la promotion. C'est pourquoi je fais appel à vous, auteurs, lecteurs et amoureux des mots ! Votre précommande permettra à mon projet de devenir réalité grâce à une équipe de professionnels.