La Bête du Gévaudan, une affaire complexe

L’auteur Hervé Boyac est vauclusien et issu du milieu rural ; ingénieur forestier c’est un autodidacte de la nature. Son affection pour le monde sauvage, l’a entraîné dans divers pays sur les traces de la faune. Il est passionné du loup depuis de nombreuses années, et dans ce nouveau livre sur la Bête du Gévaudan il disculpe cet animal emblématique et encore mal aimé. Il a participé à plusieurs émissions de télévision, donné de multiples conférences, et contribué à de nombreuses publications écrites.

Je vous propose d’être acteur de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !

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L’affaire de la Bête du Gévaudan, s’est déroulée de 1764 à1767 dans le département de la Lozère, une région austère et misérable alors. Il s’agit d’une série criminelle bien réelle qui relate les agissements d’un animal féroce qui a tué au moins 80 personnes, en près de 200 attaques.

Cet animal totalement inconnu, cette “Beste” comme la dénommeront les paysans, est imprévisible, elle va éviter tous les pièges, et échapper à toutes les chasses menées contre elle par les plus grands spécialistes lancés à ses trousses, sur ordre du Roi Louis XV.

Durant 1 000 jours et son lot de victimes, la Bête a semé la terreur et la désolation tuant avec une avec une audace déconcertante.
Règlement de compte sur ordonnance ? Derniers soubresauts des querelles religieuses ? Complot politique ? Prémices de la révolution ? Agissements de pervers ? Quels sont les auteurs et les mobiles de cette affreuse série meurtrière ?

On dénombre beaucoup d’écrits sur cette affaire, mais de nombreux points demeuraient encore obscurs. Cet ouvrage pose de multiples questions et apporte des résolutions inédites.
Ce livre est un récit historique instructif et palpitant sur un fait divers national qui a endeuillé cette région isolée, mais c’est surtout un hymne pour défendre le loup toujours menacé par la bêtise humaine.

Extrait

Le 12 janvier 1765, un groupe de 7 enfants garde des troupeaux mis en commun pour rompre l’isolement ; il y a là deux fillettes de 9 ans, et cinq garçons, âgés de 8 à 12 ans. Voici un extrait de la relation de cette attaque documentée provenant d’une pièce d’archive :

« Tout en surveillant leurs vaches, les enfants jouent à lancer leur baïonnette, destinée à se défendre le plus loin possible. L’un d’entre eux, dénommé Panafieu lance son arme trop fort et celle-ci tombe dans un bouquet de genêts en contrebas, à une vingtaine de mètres.

Alors, subitement, l’appréhension que les enfants avaient oubliée, les gagne à nouveau : qui va aller chercher la pique ? Allons-y ensemble dit Panafieu !
Non, lui répond Portefaix, vas-y tout seul et n’aie pas peur, si la Bête survient, nous te défendrons.
Comment contester cet ordre du plus grand des enfants ? Aussi Panafieu s’exécute, et va ramasser son arme. A cet instant, il lui semble voir bouger et entendre craquer des branches tout près ; peut-être est-ce le vent ou la peur qui lui suggère ce sentiment ?

A son tour Portefaix croit avoir vu bouger près d’un autre amas rocheux à 30 mètres. Alors tous regardent vers la direction indiquée par le chef, au loin, trop loin….mais ne voient rien.

Brusquement la voilà qui surgit, et tous comprennent instantanément que c’est la Bête et non un loup. Les 7 enfants se mettent promptement en défense en se regroupant en demi-cercle, Portefaix en tête.
Selon sa technique habituelle, la Bête tourne autour d’eux, esquivant les coups et cherchant une occasion propice pour bondir. Elle parvient à saisir le petit Panafieu ; aussitôt ses camarades se précipitent et parviennent à lui faire lâcher prise après que la Bête ait arraché un morceau de joue à sa victime. Puis la Bête se jette sur le fils Veyrier, et tandis que les autres enfants la criblent de coups de lame, qui ne semblent pas lui faire mal, elle saisit la tête de l’enfant, mais finalement la lâche sous la pression des coups ; alors elle prend l’enfant par le bras et l’emporte.

Un instant, les autres enfants pensent à fuir pour sauver leurs vies, mais Portefaix ordonne de ne pas céder à la peur, et faire acte de courage : « nous devons délivrer Jean ou mourir avec lui » ! Les enfants se remettent à la poursuite de la Bête qui les distance.

Grâce à leurs efforts ils parviennent à la rattraper, après l’avoir dirigée dans une tourbière où la Bête perd du temps et s’embourbe.

Les enfants reprennent leur harcèlement à coups de lances sans toutefois parvenir à pénétrer la peau de la Bête qui tient toujours une patte sur le petit Veyrier ; aussi Portefaix ordonne de viser les yeux, tandis que la Bête tord l’une des lances d’un coup de mâchoire. Tout en luttant les enfants crient de toutes leurs forces. Pour s’échapper la Bête lâche finalement sa prise. Blessée à la tête, elle recule et monte sur un rocher puis finalement se retire sans précipitation après s’être dressée sur pattes arrière »

  • Les étapes de création

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