La Chute des Anorii – Tome 1 – Le Réveil

Bienvenue à tous, je me prénomme Vardis Laneli, je suis un tout jeune écrivain de 24 ans débordant d’imagination et j’ai dans l’intention d’écrire une histoire de Fantasy qui s’inscrira dans le temps comme l’une des plus populaires de notre temps. Bien évidemment, à mon petit niveau, je suis démuni face au monde de l’édition. C’est pourquoi je sollicite humblement votre assistance dans ce fabuleux projet qu’est « La Chute des Anorii ». En espérant que mon histoire vous passionnera tout autant que moi.

Je vous propose d’être acteur de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !

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Projet terminé

Dans un monde où les elfes dominent sur bon nombre de races inférieures, une expédition elfique en territoire Anorii, une ancienne civilisation disparue dans un étrange cataclysme, réveille l’ombre d’une menace jusque-là encore inconnue.
Des années après, une seconde expédition est lancée par Valengar Kheïon, roi elfique du royaume d’Arkos, sur la base des témoignages des survivants, tant pour des raisons économiques et scientifiques qui découleraient des découvertes d’une telle entreprise, que pour connaître le niveau et la nature réelle de la menace pour la suprématie elfique.
Pendant ce temps, Séléné Illeone, Oracle d’Arkos et Grande-Prêtresse de l’Église Elfique accentue son contrôle sur les différentes couronnes du continent d’Eldeya. Mais après une nuit mouvementée au sein de la capitale où elle entrevoit en songe, la naissance d’un enfant étrange, elle se heurte à la violente détermination de Nélius Garh, un survivant de la première expédition clairement hostile à ses plans et désirant mettre le monde à feu et à sang pour compte d’une toute nouvelle divinité.

Extrait

Chapitre 3 : Le Souverain, la Belle et l’Assassin

1

Quelque part dans le territoire des hommes, Bordeas.

Trônant difficilement au beau milieu d’une clairière immaculée d’une épaisse couche de neige, un cabanon de trappeurs resplendissait sous les différents éclats de lunes de sangs, apportant sous tous les angles, de merveilleuses robes rouge-cerise qui semblaient être le fruit d’une nuit de noces fougueusement passionnée. Des interstices du cabanon se dégageaient des rayons de lumières chaudement accueillant, tandis qu’en forêt, depuis les contrebas des cimes bien portantes d’arbres abiétacée, un village était en proie aux flammes et aux lamentations.
Criant depuis les entrailles du cabanon, une femme se débattait vigoureusement dans la couche d’un lit vétuste, fermement résolu à se dépêtre de celui qui l’accablait de tant de souffrance, et c’est en rugissant de plus belle qu’elle vaincu enfin son adversaire sous des litres de larmes et de sueurs.
— C’est un garçon ! S’émerveilla un homme en bout de lit, le visage secrètement enfoui derrière un masque blanc d’or et de parures.
Coupant rapidement le cordon et le nouant d’habiles connaissances, il avait absolument tout prévu pour le moment de son arrivée, telle une équipe de sage-femmes à lui tout seul, il claqua les fesses de l’enfant, le lava délicatement dans une bassine d’eau tiède qui attendait à la lumière réconfortante d’un feu de cheminée. Puis essuyant l’enfant tendrement, il l’emmitoufla dans une peau de bête réchauffé et propre de toute impureté, se retrouvant après ça, seul face à son émoi, pleurant à chaudes larmes de ce que son enfant était né dans le monde. Et immédiatement rappelé à l’ordre par les gémissements de la mère, il s’empressa de le déposer entre ses bras, se réjouissant avec elle, de ce moment intime et unique qu’ils découvraient tous deux ensembles.
La femme, épuisée par des heures de travail particulièrement éprouvantes, rayonnait d’un sourire bienheureux, et tout en réajustant la position de l’enfant dans ses bras, elle caressa les bordures de son visage, se délectant de sa peau douce et fragile de nouveau-né, ignorant qu’à la vue du monde, son magnifique enfant était une abomination que nulle n’oserait s’éprendre d’un doigt. Le visage rondouillet mais prenant déjà la forme d’un V, offrait à ses yeux larmoyants, la marque abominable d’une main squelettique en pleine tentative d’étranglement, cherchant du bout de ses phalanges terrifiantes à prendre l’âme de son enfant. Continuant ses caresses, elle s’amusa de ce que ses doigts résistaient avec parcimonie, à la rencontre avec des excroissances écailleuses et translucides, formant un mélange divinement harmonieux entre les deux types de peaux de sa naissance. Quant à l’enfant, ressentant du haut de son petit âge toute l’affection qui lui était rendu, afficha plusieurs sourires de bienveillance à ses parents, amenant à leur attention, des petits crochets rétractables d’entre ses gencives toutes lisses.
Se moquant d’avance de ce que les gens pourraient dire de lui, elle l’aimait déjà d’un amour tendre et sincère, lui, la chair de sa chair, et s’aimant à connaître les particularités de son corps, elle trouva à l’arrière de sa tête, comme se dandinant doucement d’un côté à l’autre, la forme triangulaire d’une protubérance écailleuse, semblable à la pointe d’une queue. Entrouvrant légèrement la couverture, elle aperçut que ses côtes étaient plus solidement défendues par les mêmes écailles qui le prenait au visage, s’en partant même jusqu’aux bras, se mélangeant à lui telles des brassières et autres canons d’avant-bras.
— Il est si beau…. Souffla-t-elle faiblement, le corps se mourant en silence du nombre de ses supplices.
Son mari tenant un instant le silence devant la contemplation de son enfant, n’eut pas de honte à se dire qu’il vivrait une vie des plus pénibles, mais qu’avec elle et lui à ses côtés, il ne souffrirait d’aucuns maux que son corps et sa conscience ne pourraient supportés. Bien qu’il ressemblât à un monstre, ils ne le rejetteraient pas, ils l’élèveraient dans un cocon familiale aimant et ceci, parce qu’ils s’étaient jurés fidélités peu importe les adversités qui frapperaient.
— Amandine ? Demanda le père, perplexe face à la soudaine impuissance de sa femme. Tu souffres ? Attends ne bouge pas, j’ai des potions médicinales qui attendent près de l’âtre, tu verras, les douleurs s’estomperont d’elles-mêmes avec ça ! C’est les sage-femmes du village qui me les ont donnés ! Poursuit-il encore, se jetant sans attendre sur l’une des fioles en question.
Et s’en retournant aussitôt à son chevet, s’agenouillant pour plus d’aisance, il en tendit le contenu à sa bouche après décapsulation, mais celle-ci se refusa à boire, préférant lui dire des paroles lourdes de sens. Reconnaissante de ce qu’elle avait eu une merveilleuse aventure avec lui, ne souffrant nullement de l’ennui ou de la maltraitance, elle dû se faire à l’idée qu’elle ne pourrait pas en faire plus pour lui, comme pour son fils.
— Promets-moi chéri que tu veilleras toujours sur lui… Que tu lui apprendras à être comme toi, un homme bon, fort et tendre… Qu’il ait une belle vie… Qu’il… Qu’il… aime…
— Hein, quoi ? Non, attends ! Ne me dis pas de bêtise, mon amour ! On le fera ensemble, comme on l’a toujours fait ! Je t’en prie, reste avec moi ! J’ai besoin de toi ! Ne pars pas, ne m’abandonne pas ! Je t’en supplie, laisse tes dieux tranquilles et reviens dans mes bras, ma belle femme ! Se fendit-il en caprice, devant les yeux et les mains sensiblement inertes de sa bien-aimée.
Abattu, l’âme souffrant d’un martyre insonore, il prenait peu à peu conscience du bout de ses mains rugueuses d’entrainement, que la vie n’habitait plus en elle, et restant un moment en silence, il s’efforçât d’être impassible au feu qui dévorait sa poitrine, le consumant dans un flot de sentiments déchirants. Alors, pleurant plus que ne rugissant, il se frappa à la poitrine, extériorisant sa colère et sa tristesse par des gestes plutôt que par des mots, mais lorsque celle-ci n’en fut plus que bleues et courbatures, il trouva le nom de son ennemi, de cet infâme coupable qui lui avait volé les mains de l’élue de sa vie.
— Ô toi, Dieu de mon pays ! C’est à cause de toi ! Oui, c’est à cause de toi et de ta défaite ! Je te haïe, je te haïe, je te haïe ! Je te haïe, toi et toute ta descendance ! Je te haïe de toutes mes forces, de tout mon être, et de toute mon âme ! Toi, le Dieu de mes pères, celui qui n’a pas su être là pour nous dans les moments de tous les jours, je t’accuse ! Je t’accuse et je te condamne à une éternité d’expiation ! Venge-moi, venge-moi ou je me vengerai de toi en détruisant tout ce qu’il demeure de ta progéniture sur ce monde ! Menaça-t-il d’une puissante furie, invectivant l’invisible d’une main subitement en poing, tenant une dague encore enfournée.
Alors aussitôt qu’il eut mordu les airs de ses paroles acerbes, son fils pleura de son sursaut de voix, se désolant de ce qu’il ne rencontrait plus pour lui, la douce étreinte maternelle qui l’enserrait avec tant de générosité. Paniquant face à l’empressement de l’enfant, il relâcha son arme et accouru promptement sur le cocon de fourrure, se demandant sincèrement ce qu’il désirait, et c’est là qu’il prit conscience que sa prière venait d’être exaucée : ses yeux jusque-là refermés de protection, le regardaient d’une intense et suprême vision.
Sur chaque œil siégeaient deux iris entrelacées l’un dans l’autre, d’où au centre de chacun d’eux, logeaient deux magnifiques pupilles ; l’une essentiellement ronde d’un gris-clairs avait pour bas et sommet une autre plus large et verticale, sombre comme l’abîme et procurant à quiconque s’en perdaient trop longtemps, une terrible sensation de mal-être. Quant aux pigments respectifs de chacun des iris qui les entretenaient, ils étaient d’un orange ténébreux entièrement bordés par des couches jaunâtres, rendant en tout temps, l’intense sentiment d’être épié sur chaque agissements.

— Tu es… Voulut-il dire d’hébètement, mais aussitôt interrompu par l’émergence de plusieurs grognements et de hennissements lointains. Qu’est-ce que… Ils nous auraient retrouvés ? Poursuit-il, en allant à la fenêtre du cabanon, entrouvrant légèrement son rideau élimé.
De là, il aperçut au loin sur les vitres crasseuses, des formes filantes armés de torches et beuglant comme des sagouins au rythme d’une battue de chevaux et de meutes de chiens. Reconnaissant sans hésitation la silhouette de ses persécuteurs, il ne s’attarda pas plus que ça, s’équipant rapidement d’un manteau de fourrure et d’un havresac de bonne taille, pour s’attendre un instant de recueillement sur le corps de sa défunte femme avant de s’éprendre solidement de son enfant.
— Mon fils… Je crains que ce ne soit la dernière fois que tu vois le visage de ta mère, alors ne le méprise pas, veux-tu ? Dis-lui au revoir comme il se doit, avant qu’elle ne soit plus là… Dit-il en le portant jusqu’à elle, laissant l’une de ses petites mains s’en remettre au chatouillement de ses formes doucereuses, telle une ultime caresse d’adieu.
L’enrobant juste après ça dans l’enceinte de son manteau, il s’arma d’un arc et de plusieurs lames, et partie au combat en mettant le feu au lit de sa compagne. Seulement, comme une vie bien plus petite et plus fragile dépendait désormais de lui, il se rua sur une grande luge de bois qui l’attendait à quelques pas de la devanture, se réjouissant de ce qu’au derrière-lui, ses adversaires l’âme en peine, même à dos d’étalon, ne parvenaient à vaincre que difficilement l’épaisse neige qui couchait ici-bas.
— C’est lui à la porte, attrapez-le ! Rugit fortement l’une des voix d’entre ses poursuivants, entonnant de plus belle un « Immobilisez-le sur le champ ! Blessez-le si nécessaire, mais qu’il ne s’échappe pas d’ici à tout prix ! La reine le désire en vie ! » après qu’il eut été témoin de son moyen de locomotion.
Aussitôt dit, les flèches parurent dans le ciel nocturne et tout en fusant pleinement dans sa direction, elles se plantèrent respectivement dans le bois du cabanon et dans les cristaux de neige lorgnant ses bottes et sa luge.
— J’ai dit « Immobilisez-le » pas « Épargnez-le ! », ramassis d’incapables ! Relâchez les chiens, ils seront plus efficaces que vous tous ! Se plaignit à nouveau la voix, s’imposant naturellement en commandant de cette petite compagnie ralentie par la mollesse profonde et hasardeuse de la neige.
En un rien de temps, des chiens puissants et fuselés, aux mâchoires proéminentes se lancèrent à la poursuite de l’homme, le regardant du bout de la truffe s’en prendre à sa luge, dévalant d’un fougueux début, la longue descente que formait la clairière à la suite du cabanon. Glissant avec rage, l’homme, confiant dans sa chance et dans l’attelage qui le maintenait sur la bonne voie, sorti son arc et tira sur la meute qui le traquait sans relâche, abattant un à un, les membres qui en composait la charge et d’où les corps dérapant ou s’enfonçant aléatoirement, ralentirent la progression des équidés en arrière-plan d’un cabanon flamboyant.
Subissant de nouveau les tirs de l’archerie montée, il ne s’attarda pas plus sur la riposte, reprenant pleinement le contrôle des rênes de son petit traîneau qui s’en dévalait vers une fin de clairière. Droit devant lui se tenait une falaise d’une vingtaine de mètre, partiellement enseveli sous la neige, tandis qu’à sa droite comme à sa gauche, se maintenait une succession de bois tous plus collés les uns que les autres, rendant toute navigation impossible tant pour lui que pour ses chasseurs. Néanmoins, maintenant qu’il n’avait plus aucun choix à sa disposition, il était contraint de prendre les risques les plus incertains.
— Tirez, tirez, tirez ! Vous voulez conserver vos têtes, oui ? Alors, tirez ! Ordonna furieusement le commandant de ces gens-là, assistant impuissant à des tirs de flèches démuni face à un glorieux saut dans le vide.
Freinant à l’approche de la falaise, tous les pisteurs regardèrent avec appréhension le résultat d’une telle entreprise, s’imaginant déjà tout le carnage qui s’étalerait en bas, mais de toute évidence, à l’exception de la luge elle-même, ce ne fut pas le cas. L’homme, recroquevillé sur lui-même, protégeant de toutes ses forces son torse bedonnant, se remit sur pieds non pas sans quelques désorientations. Puis, retrouvant ses esprits, il vérifia que le contenu de son manteau tenait bon et s’en alla en courant à travers la rive d’une source d’eau montagneuse.
— Allez dépêchez ! Trouvez un autre moyen de descendre et plus vite que ça ! Grinça de nouveau le responsable de la traque, démontrant une fois de plus par ses réactions excentriques, qu’il n’était pas un homme de terrain.

  • Les étapes de création

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