La fièvre verte du Caïman noir

Originaire de Boulogne sur mer, au cœur du monde maritime, Christophe Lefebvre est un amoureux des océans. Docteur en géographie, il a exercé les plus hautes responsabilités au sein d’instances nationales et internationales chargées de la protection de la nature, du littoral et de la mer, à la fois comme serviteur de l’Etat et comme acteur de la conservation au sein de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN). Aujourd’hui retraité à Excenevex au bord du lac Léman, il défend la qualité environnementale des rivages lacustres. Pionnier de la création des aires marines protégées en France, il sait que des eaux du lac pures emmenées dans le flux du Rhône rejoindront inexorablement par gravité la Méditerranée avant de retrouver un jour son ami l’océan.


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La fièvre verte du Caïman noir est un livre écologiquement enragé. Son auteur au parcours professionnel dédié à la protection de la nature porte ici un regard d’expert international et de conseiller environnemental en proie comme chacun au doute sur l’avenir de l’humanité sur une terre dénaturée. Il nous adresse dans son livre des messages nourris d’écologisme. Par la voix de son principal personnage, un avocat défenseur des militants activistes de l’organisation écologiste Greenwar, l’auteur n’hésite pas à utiliser toutes sortes d’astuces littéraires pour faire passer ses messages, allant de la satire politique à l’humour, jusqu’à la dérision dans son rapport à la religion, et même parfois en ayant recours à la poésie. Pour maintenir le lecteur en haleine dans ce long plaidoyer écologique, l’auteur construit une histoire digne d’un véritable thriller se déroulant en Guyane où la présence du Centre spatial de Kourou témoigne de progrès technologiques humains phénoménaux controversés par l’effondrement écosystémique de la planète terre.

Ce livre hors sol s’élevant dans une fiction de fusées explosives ne s’adresse pas qu’aux anges et sorciers de l’écologie combattante mais à tous ceux qui ont envie de croire en une résilience sociétale internationale fondée sur l’idée de renaturation de notre planète et de préservation de l’ensemble de son monde vivant, notre patrimoine commun vital si fragile.

Extrait

… En tant qu’avocat de Greenwar et défenseur de son ami le charismatique chef indien guyanais Waliwala, Akiténou avait accepté la mission que lui avait confiée le ministre de l’intérieur Louzitic dans le cadre de l’opération spéciale du Caïman noir. Dans cette opération aux objectifs apparemment absurdes, Akiténou se retrouvait au cœur d’un imbroglio géopolitique déstabilisant. La France, se croyant comme toujours un maillon diplomatique incontournable pour résoudre des crises internationales, avait offert ses bons offices à Maich Blond, le Président américain à l’intelligence superficielle.

Les relations étatiques internationales étaient devenues très tendues depuis que le sinistre et belliciste Président russe Vlamovezmine s’était rapproché du matois Président chinois Pong Ping, un ancien champion de ping-pong qui ne se contentait pas de renvoyer la balle au sein du parti communiste chinois. L’objectif de Vlamovezmine et de tous ses acolytes prétoriens des anciennes républiques soviétiques était de constituer un bloc géopolitique anti-occidental dans un assemblage de pays très hétéroclite sur le plan idéologique et diplomatique.

Les invectives complotistes et médiatiques délétères et déshumanisées d’un nombre croissant d’individus décérébrés laissaient libre cours à ces chefs d’État dopés à la testostérone nationaliste.
L’agrégation de la vindicte populiste sur les réseaux sociaux y contribuait aussi largement. Elle laissait augurer de lendemains chaotiques pour l’avenir du monde. L’exercice solitaire pour le moins masculinisé du pouvoir des grands de ce monde se traduisait le plus souvent par la mise en œuvre d’une diplomatie nombriliste hermétique au multilatéralisme. La mise en œuvre de l’accord de Paris sur le climat en pâtissait. L’ego surdimensionné et psychotique de ces autocrates les conduisait le plus souvent à produire des armes plutôt que de planter des arbres. Leurs comportements schizophrènes irrationnels étaient susceptibles de dégénérer en conflit armé généralisé pouvant mettre fin à notre ère anthropocène, ce qui n’était peut être pas la pire des choses pour l’avenir écologique de la planète.

« Nous jetons de l’huile sur notre planète en feu ! » avait déclaré le pusillanime Président français Monarchon à l’occasion d’une conférence internationale.

Greenwar était de plus en plus honni des gouvernements serviles d’une économie capitaliste climaticide et biodicide. Le mouvement écologiste des combattants de Greenwar s’intensifiait dans ce monde en perdition environnementale. L’organisation avait cependant tendance à devenir elle-même incontrôlable et imprévisible en raison de dissidences au sein du mouvement portant sur les modes d’action à mettre en œuvre pour lutter contre le changement climatique et la perte de la biodiversité.
Certains membres privilégiaient les armes de la guerre psychologique sur les réseaux sociaux, d’autres, plus isolés, préféraient malheureusement sortir les armes létales. Cette situation contrariait Akiténou dans l’exercice de son travail d’avocat pour défendre les membres activistes les plus virulents de Greenwar. Il y avait en effet de plus en plus de membres incarcérés pour des raisons futiles ou fallacieuses. Akiténou considérait cependant que les actes politiquement engagés et réfléchis des membres de Greenwar ne relevaient en rien d’un processus de décivilisation tant décriée par le Président Monarchon à l’encontre d’une jeunesse abandonnée et désœuvrée. Le combat de Greenwar N’était en rien la conséquence d’une rupture sociale mais bien au contraire une envie idéaliste de réveiller une société anesthésiée par le consumérisme. Akiténou n’hésitait pas dans ses plaidoiries à utiliser le néologisme de récivilisation pour défendre ceux qui parmi les citoyens agissaient consciemment pour lutter contre les risques écologiques planétaires. Les militants de Greenwar qu’entendait défendre Akiténou s’étaient engagés dans un combat digne des plus belles révolutions.
C’est pour cela qu’il était disposé à les défendre quoiqu’il lui en coûte.

Akiténou trouvait cependant sa mission de plus en plus compliquée. Il n’était d’ailleurs pas le seul à la trouver compliquée et dangereuse. Il pouvait même la considérer, d’un certain point de vue, complètement démente au regard de ce qui lui avait été demandé. L’utilisation de l’intelligence artificielle pour mener l’opération du Caïman noir augurait de difficultés insurmontables, humainement discutables et finalement inacceptables.

Akiténou ralentit. La conduite devenait périlleuse en l’absence de repères sur la piste. La pluie se mit à tomber, très fortement comme toujours en Guyane. Il actionna à tort les essuie-glaces. Le pare- brise se recouvra aussitôt d’une épaisse confiture de moustiques écrasés. Les balais dessinèrent une succession de toiles grasses et multicolores furtives, assez figuratives pour avoir envie de s &#39 ; essayer au jeu de la paréidolie. La réserve d’eau du lave-glace était épuisée, trop mise à contribution depuis le début du voyage. Akiténou plissa les yeux pour essayer de voir la piste à travers les cinq centimètres carrés de pare-brise épargnés. Il aperçut une femme qui courrait nue sur la piste.
« Solara !…Mais qu’est ce que tu fous là sur la route, à poil !… je rêve ! »
Akiténou se donna une claque sur le visage.
« Ce sont déjà les premières hallucinations dont m’a parlé l’indien, il faut absolument que je m’arrête pour prendre l’antidote ! »
Il regarda à nouveau la piste à travers les derniers millimètres carrés de pare-brise encore épargnés.
Il les aperçut trop tard…

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