La Guerre de l’Ombre est un thriller horrifique qui nous pousse à nous confronter à notre propre ombre, nourrie par nos angoisses. Nos peurs deviennent alors nos pires antagonistes, ceux auxquels on ne sait pas si on pourra en venir à bout. Et si nous étions notre pire ennemi ?

Dans ce thriller haletant, on suit les aventures d’Alan Pavick et sa lente descente aux enfers. Entre espoir et désillusion, il devra affronter un adversaire qui s’avère être une part de lui-même. Dans cette aventure, il n’y a pas de héros, ni d’antagoniste charismatique. Rien qu’un homme en proie à ses propres cauchemars.

Ce projet d’écriture est sur le point de prendre vie, grâce à votre généreuse contribution. Si vous aimez les enquêtes, le mystère et les drames familiaux, ce thriller est fait pour vous !

Extrait

Il laissa tomber l’idée et se remit en route à la nuit tombée après être allé à la pharmacie pour chercher son traitement. Sur le chemin du retour, il s’arrêta net quand il l’aperçut sur le trottoir d’en face. Un homme d’âge mûr semblable trait pour trait à son père décédé. Le crâne rasé, le nez aquilin de profil, la mâchoire carrée… Bref, une apparence atypique qui se reconnaissait immédiatement. Et puis, il portait une veste en cuir marron, un pantalon noir et des chaussures de ville, cette même tenue qu’il avait lorsqu’il est mort sur la route. Le sang d’Alan ne fit qu’un tour. Il devait aller vérifier. Il traversa la chaussée, manquant de se faire renverser, pour suivre l’individu qui avançait d’un pas décidé. Alan trotta derrière lui pour tenter de le rattraper.

L’homme tourna à droite pour s’enfoncer dans une venelle sombre. Lorsqu’il arriva au niveau de cette alcôve, il se retrouva face aux ténèbres. La ruelle étroite était déserte, seul un chat se léchait nonchalamment assis sur une poubelle. Mais personne ne l’attendait là, bien qu’il crut apercevoir deux billes pâles l’étudier, tapies dans l’ombre. Malgré la peur qui le tenaillait, il s’approcha prudemment, le regard fixé sur les deux sphères lumineuses qui l’observaient.

— Qui êtes-vous ? demanda Alan d’une voix grave pour tenter d’impressionner son interlocuteur. Aucune réponse ne lui parvint. Il continuait d’avancer d’un pas lent, faisait fuir le chat qui était occupé à effectuer sa toilette. Alan déboucha finalement sur une impasse, fermée par des murs de part et d’autre. Les yeux lumineux qu’il crut apercevoir n’étaient autres que des pin’s scintillants accrochés à un vieux sac à dos déchiré, abandonné sur une poubelle.
Mais où est donc passé ce type ?

Alan était persuadé que l’homme était bien là et qu’il s’était engagé dans cette ruelle. Vraiment ? Était-ce encore une de ses hallucinations ? Alan rentra chez lui, le cœur battant à un rythme effréné, incapable de se calmer. Finalement, oui, il avait bien besoin de son nouveau traitement pour se perdre dans les brumes médicamenteuses.