La Petite Fille et les Tourterelles
Né dans l’Ouest, non loin de l’océan, dans un ancien port situé à une centaine de kilomètres au sud de Nantes, Éric MÉRIAU se passionne pour l’écriture, depuis son adolescence. Écrivant toujours ce qu’il vit, il ne croit point au mot « hasard » qu’il a chassé de son vocabulaire, dans un court poème, intitulé : Le mendiant des mots (2008). Membre de l’UERA (Union des écrivains de Rhône-Alpes et Auvergne) depuis 2014, l’auteur aime à se définir comme un épicurien mystique, en contemplation active à l’endroit du monde…
Considérant que l’homme vit, non parce qu’il naît mais bien parce qu’il sait qu’il va mourir, l’auteur jongle entre une écriture d’observation, d’ambiance, se nourrissant largement de féconde nostalgie ou du climat généreux de son enfance, dans ses ouvrages poétiques, narratifs ou romanesques… La tristesse comme l’allégresse, la légèreté comme la gravité, la douceur comme la rudesse de notre condition, inspirent sa plume et l’auteur ne s’interdit aucun événement ou aucun sujet, pouvant avoir trait à une peinture singulière de notre monde… Écrire un livre constitue presque toujours un acte de vie, permettant ainsi de mieux endurer notre propre finitude…
Je vous propose d’être acteur et actrice de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !

Inspirées d’une histoire vraie, librement nourries du réel, d’espérance et d’imagination, ces trois nouvelles s’inscrivent dans ce désir cardinal de vouloir transformer cette histoire, grâce à la puissance de la plume. Ces quelques pages évoquent, la rencontre romancée et romanesque d’Alice et Igor, l’été 2022 durant.
Alice, Fleur et Béatrice, composent la même femme rencontrée par Igor. Igor et Côme forment le même personnage masculin. La dernière nouvelle évoque toute la douce et tendre enfance que l’héroïne Alice n’a pas eue. Par cette trame narrative et dialoguée où les trois nouvelles se suffisent à elles-mêmes, l’auteur a souhaité transcender, d’une certaine manière, la réalité de la rencontre d’Alice et Igor qui n’a point abouti. Grâce à la littérature, l’auteur a pu aussi offrir l’enfance que Fleur n’a jamais eue. L’œuvre s’articule autour du lien intime, secret, indestructible, dévoilé dans la première nouvelle et la deuxième…
Crédit photographique: L’innocence ou fillette aux tourterelles. Sculpture en marbre blanc, hauteur : 62 cm, œuvre de Luigi PAMPALONI (1791-1847), conservée au Musée Jacquemart-André à PARIS. Avec l’aimable autorisation de Monsieur le Conservateur dudit Musée parisien.
(…) « À l’instant, un correspondant de l’AFP (Agence France-Presse), nous apprend un tragique accident de la route où périt Alice Seguin, pianiste très connue en France et de renommée internationale, qui s’est produite souvent dans de nombreux pays — à travers le monde — au cours de sa longue carrière d’artiste lyrique et de soliste qui aura duré près de 30 ans. La grande famille de la musique se trouve, en ce jour d’Armistice, en deuil. Alice Seguin, née le 20 mai 1971 à Lyon, aurait eu 53 ans l’an prochain. (…)
(…) C’est l’heure où le repos, la prière, la détente ou le pain rompu, sont en train de congédier le labeur des champs, forge, granges, ateliers, fournil, boutiques, de la communauté des montagnards… Dans ce charmant chalet de village, blotti dans un vallon ariégeois, vit une dame, seule, depuis déjà quelques années. Après avoir vécu sur les bords du monde, au cœur de son tumulte, de ses turbulences journalières, de ses errances ou de ses souffrances, de ses vélocités mondaines, ou de ses soirées intimistes, agréables à certains égards, Fleur s’est retirée de cette contrée des hommes, souvent agitée, presque toujours préoccupée par l’extérieur, parfois surprenante, rarement hélas, animée par les silences de l’intérieur !… Au coin du feu, Fleur lit La Tempête de Neige de Tolstoï, tout en écoutant, comme à l’accoutumée à cette époque, Minuit Chrétiens…
(…) À cet instant, les deux enfants Boitissandeau, arrivent près du pique-nique, après avoir bien joué dans la forêt montoise. Leurs parents les voient marcher sous ce bon air de pin maritime, de sève et d’embruns… Il fait toujours très beau en ce dimanche de juillet et tous les quatre s’installent au coin de la nappe dominicale, décorée par la mère de Béatrice et Bruno. Les convives, comme à l’accoutumée, s’assoient, le dos bien droit, en position chien de fusil, dans ce pays de lumière et de vent… Au milieu de la table champêtre, à fleur de sol, eau, rosé de Mareuil et citronnade, non loin de la corbeille de pain, jouxtent la profonde jatte en verre, contenant le plat principal. Sans surprise, il est présenté en rosace, à côté du grand saladier, dans une large assiette blanche, de fines tranches de melon, à la chair ferme et orange foncé qui, au plein air, exhalent tous leurs arômes de sucre et de fruit ! (…)
Interview de l’auteur le 09 avril 2024, au titre d’un court-métrage documentaire, diffusé au Cinéma de Meyzieu (Rhône), le 21 juin 2024.
https://www.youtube.com/watch?v=d68J5IuG0kw
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