Description

Source : photo personnelle
Yehudi Menuhin, Arthur Rubinstein, Édith Piaf, Charles Dumont, Henri Salvador, Grace Kelly et autres grands du monde entier. Le parcours musical d’Edmond Lorek est truffé de rencontres en tout genre parmi des personnalités royales, les stars du moment, artistes, chanteurs, comédiens… Andrex disait élogieusement de lui qu’il était le « Roi de l’archet ». Né à l’automne 1919 en Allemagne, de parents d’origine polonaise, Edmond grandit dans les corons du nord de la France à Marles-les-Mines. Dès l’âge de sept ans, il apprend alors à jouer du violon comme attiré par le son mélodieux de l’instrument.
Très doué, l’élève surpasse ses professeurs. Le violoniste impressionne follement le public avec le fameux air de Canari, surnom qui lui restera… En 1937, il obtient un prix prestigieux à Bruxelles, et un autre à Paris en 1939. Au sortir de la guerre, Edmond Lorek embrasse une carrière de musicien professionnel. Bon vivant, il voyage dans toute la France, au Maroc, en Suisse, en Espagne… Adepte de la grande musique, Edmond s’essaye à tous les styles, aussi bien le jazz et la variété que le répertoire tsigane. Tel un gracieux funambule sur une corde tendue, l’acrobate n’en finit jamais de voltiger. Et loin dans le temps, à ce qu’il peut ressembler aux abords d’une forêt, les passants se laissent encore surprendre par le chant du bel oiseau…

Source : https://pxhere.com
Copieusement illustré de photographies noir & blanc et couleur, le livre s’inscrit dans la mémoire musicale. L’auteur passe en revue plusieurs thématiques (le voyage, le violon, la pédagogie musicale…) et rappelle tout un pan d’Histoire, depuis la Polonia, en partant sur les traces de l’immigration polonaise, jusqu’à l’an 2000.

Source : https://pxhere.com
« La maison des Lorek bénéficie après travaux d’un double garage avec allée goudronnée sur laquelle se faufile aisément le carrosse du Roi sans devoir passer ainsi par l’impasse décidément un peu trop étroite (même si Edmond ne conduit pratiquement plus). Le tout, soigneusement clôturé par un muret surmonté de barres et une grille en fer forgé noir, fournit un nouveau cachet à l’habitation. En fait, c’est le cadre naturel qui pose nouvellement le décor après la pousse des arbres, arbustes et diverses plantes de jardin. Comme si le printemps enfin arrivé souhaitait la bienvenue. Si ce n’est un faux écureuil par-ci par-là…
De grands sapins montent en hauteur sans rattraper dans les cieux le saule pleureur dont le feuillage retombe presque à ras du sol. Une haie de thuyas ouvre en longueur avant de finir leur élan sur un goût aromatique de thym sauvage. Fleurs d’acacia embaument de leur parfum sous les ombrages. Une infinité de roses blanches et rouges rivalisent de couleur avec des hortensias roses, comme par coïncidence avec une note de touche violine côté habitation. Choix de Madame oblige… De l’autre côté du garage, un pommier enraciné dans les entrailles de la terre abrite en ses branches un nichoir d’oiseaux. Mésanges ou moineaux, parmi les multiples passereaux de passage, y trouvent refuge en la saison d’automne.
À plus forte raison, on se trouve véritablement dans le Jardin d’Eden… Ici pas un chien ! Que des chats ! Les chats de Monsieur et Madame Lorek qui gambadent à l’arrière de la maison sur près de 10 ares. Les palissades leur délimitent un aussi vaste champ de liberté. Liberté qui se confond à perte de vue avec ce pin et ce sapin de plus de 25 mètres de haut. La nuit venue, quand les volets sont clos, les minous dorment à l’abri sur les appuis de fenêtre sous la bienveillance de deux nains jardiniers. »