« Que savez-vous de votre naissance ? Peut-être avez-vous une petite voix intérieure qui laisse planer un doute sur votre passé !
Je vous invite à voyager avec Anna, jeune psychanalyste confrontée aux méandres de son histoire familiale et par la même convoquer vos premiers instants de vie.

Au fil de ce roman, elle va découvrir qu’elle est finalement le catalyseur du réveil d’une malédiction ancestrale et pour reprendre son destin en main, va devoir éclaircir l’histoire de ses aïeux. Construit comme un thriller, avec une pointe d’humour, sa recherche dans le passé questionne notre fragile équilibre entre réalité et imaginaire, entre raison et folie, entre secret et vérité, entre présent et passé. »

Ce livre s’adresse aux lectrices et lecteurs à la recherche d’originalité. Il allie enquête policière, questionnement sur nos premiers instants de vie et notre passé transgénérationnel. Le tout avec une pointe d’humour en faisant parler des personnages inhabituels.

Extrait

L’ascenseur stoppe son crissement et reste là à mon étage, personne n’en sort, sûrement une mauvaise blague d’un gamin. Je ne m’attarde pas et descends les quatre étages, le pas léger, l’esprit enjoué par la perspective de mon rendez-vous amoureux de ce soir. Dom est rentrée de son congrès et nous avons convenu de nous retrouver à son appartement si chaleureux. Arrivée au rez-de-chaussée, je passe devant l’ascenseur et découvre une pancarte accrochée à la poignée, sur laquelle est écrit en rouge « en panne ». Je reste dubitative, serait-ce une seconde blague ? Une intuition me pousse à appuyer sur le bouton d’appel et le monstre métallique se remet en branle pour arriver jusqu’à moi. La curiosité me pique et je décide d’ouvrir la grille. Juste à cet instant la lumière s’éteint. Je déteste ces instants de stress, pas un bruit, vous êtes dans le noir, vous cherchez à tâtons l’interrupteur, avec le doute que quelqu’un est peut-être dans l’ascenseur et s’amuse de vous.
Je finis par le trouver, la lumière revient, et je découvre étendu sur le sol un homme, livide, sans vie, un trou béant sur le front. Il ne faut pas être inspecteur Colombo pour comprendre qu’il s’agit avec certitude de la trace d’une balle. Mon corps, par réflexe, fait un bond en arrière et se heurte au mur carrelé qui accentue le froid qui s’insinue dans tous mes membres.