À l’époque de François 1er, tandis que Jacques Cartier part découvrir le Québec, une famille protestante se voit écartelée entre deux continents. Le père dans une peausserie à Natashqwan, la mère dans une imprimerie en France. L’un luttant contre le climat et les Indiens, l’autre étant bousculée par l’affaire des « placards ».

Arriveront-ils finalement à se retrouver et ainsi, à réaliser leur rêve de se retrouver à Hochelaga* ?

Ce livre s’adresse à tout public à partir de 13 ans. Il permet de faire un voyage dans le temps, sur les traces de nos ancêtres confrontés à des conditions de vie rudes.

*Hochelaga est le premier nom de Montréal

Extrait

Les six marins partis avec Pontbriand marchèrent plusieurs heures avant de trouver une forêt avec des bois adaptés à leur ouvrage futur. Ils durent traverser deux cours d’eau, un pan de falaise abrupt, et avisèrent des cimes d’arbres derrière une colline. À première vue, ces troncs devaient correspondre à leur besogne.
Quand Pontbriand arriva au sommet avec ces compagnons, il tomba nez à nez avec un Indien étrange. Celui-ci n’avait pas l’aspect amical des Micmacs, ni celui, avenant, des Algonquins qu’il avait déjà croisés. Et il n’était pas tout seul. Quatre autres se trouvaient un peu plus loin. Tous immobiles.
Ils avaient les cheveux rasés sur les côtés et hirsutes au sommet du crâne. Deux soleils était tatoués sur leurs pectoraux ; quelques dessins géométriques ornaient leurs bustes et leurs bras. Un tout petit bout de tissu brodé leur cachaient le bas-ventre et leurs jambes nues étaient elles aussi peintes selon un rituel précis.
Ce qui inquiéta Pontbriand, c’étaient les armes qu’ils portaient ; outre des couteaux longs et brillants coincés dans la corde qui leur servait de ceinture, ils tenaient à la main des sortes de massues courtes au bout arrondi ; promptes à briser la tête de n’importe quel animal… ou ennemi…
Les Français reprirent leur calme et tout en les saluant, ils restèrent prudemment sur leur garde. Les Indiens ne bougèrent toujours pas. Seuls leurs yeux suivirent les nouveaux venus. Le cou pivota et la tête suivit la direction prise par les Français.
Ceux-ci se dirigèrent à pas mesurés vers quelques grands arbres effilés, en choisirent deux, les abattirent sous le regard perçant des Indiens qui ne les lâchaient pas des yeux.
Ils y passèrent plusieurs heures ; le bois était très dur, le soleil très haut, et la présence silencieuse de ces observateurs muets semblaient leur faire perdre leurs moyens.

Les romans déjà parus de l’auteur

Chez Grrr…art : La Louve et le Renard (drame historique 18 ème siècle) M’dame (thriller noir)
Tu l’appelleras Sokotaï (road movie) Diams en TER (50000 exemplaires) (polar drôle) Y a-t-il un auteur dans la salle ? L’ultime nuit du sorcier (trilogie fantastique début 19 ème siècle)

Chez Astoure : (romans policiers)Nuit blanche à Pléneuf-Val-André, Les amants diaboliques d’Erquy, Danse macabre à Saint-Malo, Neuf plaies à Pléneuf, Trois cas à Saint-Cast

Chez L’harmattan : Je n’ai rien à cacher (biographie d’un photographe Haïtien)

Chez Edilivre : 10 clés de Chartres (Nouvelles autour d’une clé USB) Passion Nantes (thriller sombre) Label L. Abeth (polar truculent)

Chez KOBO : des livres sous deux noms A B Cédaire et Bernard Esposito