Adressé à tous les publics à la recherche de mystère, de tension, de malaise et de poésie, ce roman psychologique aux faux airs de légende insuffle un vent de mystère et de renouveau dans le paysage littéraire fantastique.
Enracinant son intrigue dans l’atmosphère singulière de la Bretagne, l’histoire raconte comment la présence potentiellement menaçante d’un personnage énigmatique captive et perturbe la quiétude de la petite ville de Tréhorel.
En liant le quotidien d’une communauté recluse avec l’irruption du surnaturel, le roman crée une tension palpable qui maintient le lecteur en haleine jusqu’à l’implacable dénouement, tout cherchant à souligner la dualité entre l’humain et le monstrueux.

Crédit image pour Lucas Bellanger©

« C’était une maison très grande, donc, avec des murs de granit et un toit d’ardoise. Toute en longueur et en hauteur, comme le sont les bâtiments institutionnels. Il n’y avait rien d’écrit sur la façade. Il aurait pu être écrit « Bibliothèque communale de Tréhorel », mais il n’y avait rien d’écrit.
Après tout, est-ce que c’était écrit « mairie » sur la mairie ? Bon, oui, c’était écrit « mairie » sur la mairie, mais ce n’était pas pareil, parce que la bibliothèque, on l’appelait le Club des muets, et ça, ça ne s’écrit pas, ça se dit. (…) On l’appelait le Club des muets, parce que dès que quelqu’un disait quelque chose, toute l’assistance criait un sifflant « chhhhh ! » aussi significatif qu’un grand coup de pied au cul. »