Le Coquelicot

Ophélie Dubois, étudiante en langues étrangères, passionnée par la littérature, j’écris pour donner vie à des personnages qui nous entourent, des inconnus qui nous ressemblent, mais que l’on ne croise qu’une seule fois. L’écriture m’a toujours permis d’avouer l’indicible, d’échapper à une réalité parfois troublante.

Je vous propose d’être acteur de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !

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Projet terminé

Le Coquelicot est un roman à double visée : philosophique et psychologique. Il s’agit avant tout d’une descente aux enfers inéluctable, d’un jeune homme perdu dans un monde trop grand, d’une solitude inhérente à son existence. Lorsqu’il croit rencontrer l’amour de sa vie, Eridan Ambrose devient une meilleure version de lui-même, prêt à panser ses plaies béantes, mais lorsque le destin intercepte leur relation l’hiver s’impose.

Ce roman est introspectif et mystérieux, capable de soulever des doutes là où la clarté semblait régner. Il témoigne d’une souffrance souvent inaudible qui, pour autant est ressentie pour beaucoup d’entre nous. Chacun a déjà croisé un jour le chemin d’un personnage accablé par le fatum.

Il vous invite à apprendre à regarder, à écouter, à comprendre.

Extrait

« — Parce que vous aimez la vie.

Aimait-il vivre ? Il préférait rêver. Rêver que sa cruauté ne soit qu’un leurre. Que sa colère rougissante n’atteigne pas ses doigts, que son égoïsme cesse de se pourlécher les babines.
Ce soir il avait abhorré toute sa laideur, grimaçant discrètement sous les crampes hystériques qui rampaient sous sa peau.
Finalement, il était bien plus beau quand il restait immobile.

— Perséphone, j’ai cru… j’ai cru vous avoir vu sauter d’un pont, déclara-t-il subitement, sans réfléchir au mouvement de ses cordes vocales, comme s’il avait bu un sérum de vérité. Alors que la jeune femme allait prononcer une nouvelle suite de mots, elle s’arrêta.
Les hommes ne comprenaient donc rien.
La bêtise qui noyait le cerveau d’Eridan n’avait rien d’imbécile, ses vices se montraient même perspicaces.

— Oh… dit-elle timidement. Ce ne devait être qu’un reflet… une illusion. Vous êtes trop réceptif.
De sa main droite elle tapotait sa cuisse drapée de collants noirs. Eridan avait mal au crâne. Le vent soufflait fort dans ses oreilles.

— En fait… sauter d’un pont… c’est assez drôle. Comme si au plus près de la mort nous étions plus vivants, l’effervescence du danger nous rendant sans cesse plus alerte. De la même manière, là-bas, dans cet entre-deux trépidant, le temps qui creuse ses sillons sur nos visages n’a pas l’air d’avoir son importance. Je me sens immortel quand la mort me guette. »

  • Les étapes de création

    Mon objectif est d'atteindre 990 € de pré-ventes afin de rendre possible la réalisation des maquettes, la correction, l'impression et la promotion. C'est pourquoi je fais appel à vous, auteurs, lecteurs et amoureux des mots ! Votre précommande permettra à mon projet de devenir réalité grâce à une équipe de professionnels. Votre appui me sera précieux et vous recevrez vos contreparties dès la fin de la campagne.