Le crépuscule d’un règne dans les écrits du for privé : Henri III 1587-1589

SERRIER Lucie, 22 ans et étudiante en deuxième année de master recherche en histoire moderne et contemporaine. J’ai écrit cette recherche sur Henri III, dans l’objectif d’aborder son règne avec un nouveau regard, par le biais des écrits du for privé (mémoires, journaux, ….). Je souhaitais donner une nouvelle approche de sa personne, de sa vie et de son règne, en prenant pour perspective particulière les années les plus difficiles de son règne de roi de France.

Je vous propose d’être acteur de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !

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Cet essai, première tentative de réalisation d’un travail réel est l’aboutissement d’un an de recherches, et n’a pas été choisi par hasard, mais suite à une longue réflexion, additionnée à un attrait particulier de ma part pour cette figure. Ma volonté première était de chercher à donner une nouvelle approche autour de sa personne, de son règne et de sa vie. Dès lors, un sujet tourné autour l’étude de la figure d’Henri par le biais des écrits du for privé est né. Ainsi, j’ai donc choisi d’aborder les trois dernières années du règne d’Henri III, et d’analyser la façon dont est perçu ce roi de France dans ce type de sources. Effectivement, ses trois dernières années sont critiques pour le roi, et marque l’apogée de sa confrontation avec la famille de Guise et la Ligue. Son originalité se reflète dans le fait que c’est l’un des premiers écrits qui aborde ces trois dernières années de règne par le biais du rassemblement d’autant d’écrits du for privé. Les gens auraient intérêts à participer à sa création, car cet écrit ouvre de nouvelles perspectives historiques sur le règne d’un roi méconnu par le grand public. Cela permet une compréhension de celui-ci en évoquant la vision qu’on ses contemporains de lui.

Extrait

« Henri III, qui fait face à la grandeur des Guise et de la Ligue, commet donc son coup de majesté dans l’espoir de reprendre le contrôle de son royaume. Cette action est perçue par beaucoup, notamment par les ligueurs, comme étant préméditée. Cette pensée est aussi présente dans les différents écrits du for privé étudiés dans cet écrit, que leurs auteurs soient royalistes ou ligueurs. Toutefois, il est nécessaire de relever un gradient différent dans les reproches et les circonstances, selon l’affiliation politique de l’écrivain. Pierre de L’Estoile, bien que Politique, plaide la préméditation de l’action. Effectivement, selon lui, le roi fait preuve d’intelligence tactique en feignant de se réconcilier avec Henri de Guise, malgré ses divers précédents affronts, […] le mémorialiste semble présenter un roi prêt à tout pour retrouver sa majesté, et donc, à user de l’hypocrisie.

Ce passage est d’autant plus péjoratif que le terme « amuser » est utilisé. Ici, Pierre de L’Estoile met en perspective, les propos qu’il a vus et entendus. Il reconstitue l’histoire, en écrivant suite aux événements. Ainsi, il a toutes les clés en main pour comprendre les sens sous-jacents de certains propos présentés. […] Il en va de même pour Nicolas Brûlart, et pour Jean de La Fosse pour qui, ces meurtres sont réfléchis. Dans le récit de ce dernier, sous prétexte de jalousie, le roi fait venir Guise le 23 décembre en toute connaissance de ce qu’il lui réserve. […] Jean Pussot, qui dresse un portrait à charge contre Henri III présente, lui aussi cette thèse de préméditation. […] Dans les faits, même s’il reste encore incertain aujourd’hui que l’assassinat ait été prémédité de longue date, il est certain que l’exécution ait été construite selon un rituel précis. Il n’y a rien de désordonné dans cette mise à mort. Pour les royalistes, cet événement dans son intégralité est justifiable par le fait que les Guise sont les véritables « hypocrites » et que, ce sont eux qui vouent leurs actions à essayer de renverser le souverain. Henri, en les assassinant, ne ferait qu’exercer la justice divine confiée par la puissance céleste.

Toutefois, il le ferait à « contrecoeur » dans le seul souci de préserver l’État et la gloire de Dieu. La violence royale n’a été que préventive permettant d’éviter la réalisation d’un crime de lèse-majesté. […] Henri III, qui par cet acte, pense pouvoir ressaisir son pouvoir, emploie l’expression de « nécessité d’État » pour justifier son geste. »

  • Les étapes de création

    Mon objectif est d'atteindre 990 € de pré-ventes afin de rendre possible la réalisation des maquettes, la correction, l'impression et la promotion. C'est pourquoi je fais appel à vous, auteurs, lecteurs et amoureux des mots ! Votre précommande permettra à mon projet de devenir réalité grâce à une équipe de professionnels.