Le destin de Julie

Juriste de banque, enseignant, avocat, aujourd’hui retraité et très impliqué dans le milieu associatif. Stéphane Audeval observe depuis trente ans le malaise de la société et les mécontentements grandissants au sein de celle-ci. Ce livre est une merveilleuse porte ouverte pour le renouveau de la démocratie.


Je vous propose d’être acteur de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !

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L’auteur explore avec humour, de façon parfois poignante, le malaise de la société. Il brise les codes et replace chacun — enfants, adultes, émigrés, handicapés, séniors — dans la communauté nationale, il délivre un rappel salutaire : nous sommes tous utiles et égaux. La Poésie, personnage à part entière du roman, éclaire les valeurs célébrées, l’amitié, l’amour, la fraternité, la tolérance, la solidarité. Le destin de Julie offre une lecture du monde que le rythme effréné imposé par la société de consommation avait effacé depuis trop longtemps. Ce livre questionne et bouscule nos habitudes de vie.

Vous pouvez retrouver son recueil de poésie « Petits bouts de rien » publié par les éditions de La nouvelle Pléiade.

Extrait

Damien sirotait un café à la brasserie des Muses, place des deux écus ; le soleil brillait dans un ciel bleu pâle. Il avait rejoint Lucile pour quelques jours. Sa sœur l’hébergeait dans la chambre de bonne qu’elle louait cinq étages au-dessus. Sac de couchage et matelas pneumatique, le confort était rudimentaire, cela lui rappelait les années de scoutisme dans la troupe de Lunéville. Les journées partagées avec Lucille étaient précieuses. La jeune fille, heureuse de faire découvrir Paris à son frère, avait noué quelques relations dans le milieu du spectacle ; elle enchaînait les petits boulots pour s’en sortir. Serveuse à temps partiel à la brasserie, elle assurait le service du soir. Elle était aussi baby-sitter, trois après-midi par semaine. Elle ne joignait les deux bouts que grâce à l’aide de Damien.

Sur la place, la circulation était apaisée ; la ville s’était vidée de ses habitants. Seuls déambulaient dans les rues quelques Parisiens déstressés et des touristes à la recherche du Louvre. Les clochards squattaient les bancs. Ou plutôt les SDF comme on les appelait maintenant. C’était pourtant joli clochard. SDF cela sonnait comme SNCF ; c’est un acronyme déshumanisé. Clochard suggérait une réalité humaine ; SDF cela avait un vieux relent de « statistiques ».

Le clochard de la fac de droit de Nancy s’appelait Pilou. ; il était connu de tous : grand bonhomme à l’immense barbe, il cachait son caddy sous les arcades de l’arc Héré. Pilou, au destin tragique, s’ensevelissait sous des couvertures, été comme hiver. Docteur en droit selon certains, en philosophie, selon d’autres, il habitait la rue depuis des années. Après un divorce calamiteux, il avait épousé la cloche, « maîtresse calme et sereine, tolérante et libertaire » disait-il. C’était un peu le chef des clochards ; il est vrai, qu’à cette époque, ils n’étaient qu’une poignée dans les rues ; les SDF, aujourd’hui, se comptaient par milliers dans le pays.
Singulière société que celle qui laisse ses enfants dans la rue obnubilée par le progrès économique et la recherche du profit. Les SDF y avaient gagné un acronyme et les attentions de l’INSEE !

  • Les étapes de création

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