Le destin en héritage
de Sylvie Cuisin Boujac
J’avais depuis longtemps enfoui ma personnalité au fond d’un inaccessible abîme. En même temps je cherchais à sortir d’une parole refusée, interdite, refoulée et j’étais condamnée au silence.
Je vous propose de participer à la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine avec les Éditions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus il sera promu et diffusé. En retour, vous y graverez votre empreinte et y serez mentionnés en page de remerciements (selon accord). Vous recevrez ainsi le livre en avant-première, frais de port inclus !
Image : Socrate, au Vē siècle av. J.C, pratique l’art de faire accoucher les esprits du savoir dont ils sont porteurs en suivant son précepte : « connais-toi toi-même », inscrit au fronton du temple de Delphes.
La tête de Méduse correspond à l’expression « être médusé ». Méduse appartient à un mythe de l’Antiquité grecque. Elle était une belle jeune fille qui a été décapitée et transformée en gorgone. Elle pétrifie ceux qui la regardent.
Il fallait que je parvienne à ce moment où j’allais enfin pouvoir parler de ce qui était considéré comme tabou dans ma famille et qui devait rester caché pour sauver les apparences. Maintenant que ce moment est arrivé je me libère pour accéder à une nouvelle réalité, celle de la rencontre avec les choses du monde sans en avoir peur car j’ai fait tomber le masque des apparences pour découvrir que joie et peines s’entremêlent.
Je prends plaisir à disséquer l’évidence pour la mettre en lumière afin de dévoiler ce qui recouvre une partie de ce qu’il faut taire ou plutôt de qui doit se taire. Instinctivement, nous nous opposons à tout ce qui peut nous détruire, dans la réalité, tant dans notre corps que dans notre âme. Enfant, j’ai essayé de le faire, en vain, face à des parents qui n’entendaient rien de moi et qui m’empêchaient de prendre la parole. C’est pourtant la confrontation avec ce qui, de la réalité, s’oppose à soi qui rend possible la prise en compte de ses limites et cela permet de construire sa personnalité.
Lorsque toute opposition devient impossible car il n’y a que rencontre avec un mur d’indifférence, alors comment devient-il envisageable de trouver ses propres limites ? Dévastée par un amour narcissique parental, total, absolu que je ne devais surtout pas décevoir, que me restait-il à faire pour en sortir ? Aujourd’hui, il m’est encore difficile de mettre à distance mon ressentiment à l’égard de mes parents dont je voulais garder une représentation idéale, bienveillante, mais qui étaient si éloignés de la remise en cause de soi.
Extrait de Le destin en héritage de Sylvie Cuisin Boujac
Au théâtre grec étaient jouées les tragédies de Sophocle au V° avant Jésus Christ qui mettent en scène le destin de l’homme face à l’impuissance de sa volonté et à son anéantissement moral.
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Précédentes publications
- Nietzsche et l’écriture de l’éternel retour, 2011 – analyse à l’articulation de la philosophie et de la psychanalyse
- La perte de l’existence chez les personnes âgées, 2012
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Les étapes de la création
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*selon votre accord
