Le Joueur de théorbe – A la poursuite de Monteverdi

Juriste de formation, j’écris depuis l’âge de 10 ans. Bandes dessinées, premier roman à 13 ans. Puis… le droit. De 2013 à 2019 : huit romans, dont Le Joueur de Théorbe, roman historique. Le dernier et le plus abouti, qui me tient particulièrement à cœur. Le suivant est en cours d’écriture, et deux autres ont déjà des contours bien définis. Une journée sans écrire est une journée perdue.

Je vous propose d’être acteur de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !

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« Le Joueur de Théorbe » : une quête fraternelle au fil de l’Italie de la Renaissance, entre peinture et musique. Le personnage principal, Gabriele, orphelin, a vécu ses premières années chez une nourrice dans les environs de Crémone en compagnie de Claudio Monteverdi, son « frère de lait ». À l’âge de 10 ans, les deux enfants sont séparés. Apprenti peintre, puis théorbiste de renom, Gabriele n’aura de cesse, au cours des décennies à venir, de retrouver l’ami perdu.
S’engage alors entre eux une correspondance, de Crémone à Milan, de Mantoue à Modène, jusqu’à ce que Gabriele et Claudio, devenu maître de chapelle à Venise, puis ordonné prêtre en 1632, se trouvent réunis en la cité sérénissime.
« Le Joueur » met en présence personnages imaginaires et réels, certains célèbres, tels Monteverdi et Le Caravage, d’autres que l’histoire de la peinture et de la musique n’a pas retenus mais qui ont fortement marqué leur temps.
Une immersion dans une époque qui n’est pas la nôtre, « le beau 16e siècle » comme disent les historiens. Une marche plus lente, un langage élégant, la ferveur au service de l’ambition. Des liens forts, une fidélité, que le temps n’aura pas émoussés. La passion et… la lumière. Omniprésente dans cette belle Italie qui va révolutionner l’art en Europe.

Extrait

« …
Un après-midi d’automne où il pleuvait des cordes (…), Claudio me demanda, me regardant droit dans les yeux :
– Qu’est-ce que tu feras quand tu seras grand ?
– Tu veux dire quand nous aurons quitté la maison et que nous ne nous verrons plus ? lançai-je, légèrement alarmé.
– Oui … c’est cela. Un jour, forcément, nous serons séparés dit Claudio à voix basse. Il semblait, comme moi, appréhender ce jour, qui, nous le savions tous les deux, viendrait bientôt. Nous étions maintenant les plus grands à la maison et Donna Consistora venait de mettre au monde des jumeaux, qui requéraient toute son attention. Le moment était venu pour nous de laisser la place aux autres. A part nous et les nouveaux-nés, il y avait une fillette de deux ou trois ans et un bambin qui marchait à peine, auxquels notre nourrice donnait encore le sein.
– Je serai peintre. Si je peux rencontrer Raphaël, il m’aidera, j’en suis sûr.
– Pourquoi peintre ?
– Je veux peindre le village dans la chaleur de l’été, avec le soleil qui frissonne au-dessus de l’horizon et qui fait trembler les arbres et les maisons. Je veux peindre la pluie qui dégoutte des toits, au printemps, en hiver aussi, lorsque les arbres sont tout rabougris. Et puis … les gens, surtout quand ils ont de drôles de têtes. Comme Amadeo et Nonna, et Giulietta aussi.
(…)
Et toi Claudio ? Que feras-tu de ta vie ?
– Je serai musicien.
– Mais tu ne connais rien à la musique !
– J’apprendrai. Je joue de l’orgue à l’église le dimanche. Le curé est content de moi. Si tu venais, tu le saurais.
– Ce n’est pas un métier, musicien.
– Ah oui ! Et peintre, tu crois que c’est un métier ? rétorqua Claudio d’un ton de défi.
– C’est le métier de Raphaël. Il a peint mon portrait. Il est très connu.
– Foutaises. Raphaël est mort depuis bien longtemps. Tu n’étais même pas né. Alors, ton portrait …
… »

  • Les étapes de création

    Mon objectif est d'atteindre 990 € de pré-ventes afin de rendre possible la réalisation des maquettes, la correction, l'impression et la promotion. C'est pourquoi je fais appel à vous, auteurs, lecteurs et amoureux des mots ! Votre précommande permettra à mon projet de devenir réalité grâce à une équipe de professionnels. Votre appui me sera précieux et vous recevrez vos contreparties dès la fin de la campagne.