Mon livre intitulé « Le jour où tu m’as sauvée » évoque des sujets sensibles tels que des agressions, du harcèlement ou encore des actes d’automutilation. Ce livre est, pour l’histoire et les personnages, fictif mais les événements que va affronter le personnage principal sont des faits réels que j’ai vécu où que des connaissances à moi ont vécu. Ce livre peut permettre au lecteur de comprendre que malgré les événements passés on s’en sort si on a la volonté et de l’aide. Mon histoire est déconseillée d’être lue par des personnes souffrant de mal-être de le lire où alors que ces personnes soient accompagnées dans leur lecture, mais sinon je pense qu’à partir de seize voir dix-sept ans, c’est un bon âge pour le lire.

Extrait

« Isadora était en train de marcher sur un grand chemin, dans une forêt, au plein milieu de la nuit. Elle ne comprenait pas ce qu’elle faisait ici, à cette heure si tardive. Elle essaya mainte et mainte fois de rebrousser le chemin mais elle n’y arriva pas, son corps avançait de lui-même, sans recevoir l’ordre de le faire. Elle essaya de hurler à pleins poumons mais le son ne sortit de sa bouche. Il raisonna au plus profond de son être. Des larmes de peur commençaient à couler sur ses joues mais son corps continuait à avancer.
Le chemin était boueux, la pluie avait cessé de tomber. Il y avait plein de brindille et de feuilles posées au sol.
Elle marcha.
Marcha.
Marcha.
Elle marcha jusqu’à être arrivé au sommet de la colline. Depuis cet endroit, on pouvait admirer la vue que l’on avait sur la ville de Montrane. Isadora resta debout les pieds au bord de la falaise et se mit à regarder les lumières de la ville. Mais qu’est-ce qu’elle faisait là ?
Pourquoi était-elle dans cette forêt qui était à des kilomètres de chez elle.
Isadora se retourna et vit un rocher. Elle alla s’asseoir dessus pour continuer à admirer la vue. Le vent frais et glacé lui transperçait la peau. Elle n’était vêtue que d’un simple short avec un pull. Ses poils s’étaient redressés, son corps avait tellement froid, qu’il en tremblait.
Un hurlement de loup se fit entendre. Isadora ne fit aucun mouvement et continua à regarder le paysage plongé dans la nuit. »