Le nœud de Homer

Depuis longtemps passionné par l’écriture, de petits articles (pamphlets, dédicaces, hommages, éloges, portraits, récits) pour différents supports, puis d’ouvrages professionnels, il y a quelques années, à l’approche de ma retraite de kinésithérapeute, j’ai eu l’envie d’écrire des romans (Les lavandes rouges en 2017 – Kenza en 2018). Si depuis j’éprouve un grand plaisir personnel à construire une histoire crédible et cohérente, je n’oublie pas mon lecteur, auquel je pense à chacune des lignes que j’écris.
Toute page lue doit l’inviter à la suivante et le soustraire, à son insu, de la réalité !

Avec l’envie de m’appuyer sur mes futurs lecteurs, je fais appel à vous pour que nous concrétisions ensemble ce projet d’édition.
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Dans les années 90, sur les contreforts des Cévennes, le destin d’un personnage singulier croise celui d’une jeune femme qui, en enquêtant sur des disparitions, découvre un secret de famille. Ce secret peut-il être dévoilé sans nuire ? Les disparus sont-ils morts ? Pourquoi ? Comment ? Y a-t-il un assassin ? Qui ?
« La différence », « la rumeur », « la curiosité », « le mensonge », « les secrets de famille », sont les sujets qui entraînent le lecteur dans les méandres d’un polard rural aux rebondissements multiples.

 

« Aux seize ans de Jo, le père Bazu n’eut pas à insister longtemps pour convaincre son fils d’en finir avec “ces conneries d’études”. Du coup, du soir au matin, sept jours sur sept, Jo se mit à manœuvrer la fourche, conduire le tracteur, mener les vaches, couper les blés, cultiver les patates et le maïs, ramasser les œufs, sortir le purin, tuer les poules et, finalement, faire toutes les besognes abandonnées par le père Bazu. Ce qui semblait d’ailleurs arranger le père et le fils, puisque le jeune ne voulait pas travailler avec le vieux et que le vieux aspirait à “ne plus rien branler”.
Moins d’une année plus tard, la mère Bazu lasse d’avoir son mari ivre dans les pattes lui asséna un violent coup de poêle sur la tête, alors qu’il s’impatientait dans l’attente de ses pantoufles. Carole, qui assistait à leur dispute, les traita cette fois de “vieux connards” et leur fit des remontrances comme une mère les ferait à ses propres enfants. Ils échappèrent même de justesse à une punition de la part de leur fille. Les rôles étaient définitivement inversés !
Du jour au lendemain, Carole se mit à donner des ordres à tous, en imposant de ne plus tuer d’animaux et bien sûr de ne plus en manger. Une idée folle pour Jo qui pensait surtout à son assiette et pour qui il n’était pas question d’être sous le joug de sa sœur.
Un père alcoolique, une mère un peu simplette, et une sœur qui devient tyrannique, c’en était trop pour Jo !
Alors que Carole a vingt et un ans et qu’il vient d’avoir ses dix-huit ans, un anniversaire que personne ne lui a souhaité, Jo décide de mettre à exécution, dès le lendemain matin, le plan qu’il a en tête depuis longtemps […]

[…] D’un geste, le commissaire signifia à son collègue de faire le tour des lieux, puis entraîna la jeune fille à l’intérieur. Dans cette pièce à vivre, l’atmosphère était sinistre. Le jour, qui n’entrait que par une minuscule fenêtre, éclairait un coin de la table sur laquelle voletaient de miette en miette des dizaines de mouches gourmandes… La noirceur générale, le mobilier vieillot, le sol crasseux, la fumée âcre s’élevant des cendres rougeoyantes d’une cheminée décrépie, déprimèrent aussitôt le commissaire. Après avoir pris la mesure des lieux, il se tourna vers Carole et constata qu’elle était la seule vraie lumière de ce lieu. Vêtue d’une jupe claire, d’un chemisier gris et d’un tablier blanc, discrètement maquillée, la fille avait un charme certain. Un sacré contraste avec cet environnement lugubre… »

  • Les étapes de création

    Mon objectif est d'atteindre 990 € de préventes afin de rendre possibles la réalisation des maquettes, la correction, l'impression et la promotion. C'est pourquoi je fais appel à vous, auteurs, lecteurs et amoureux des mots ! Votre précommande permettra à mon projet de devenir réalité grâce à une équipe de professionnels. Votre appui me sera précieux et vous recevrez vos contreparties dès la fin de la campagne.