Le nom d’un autre

À mon âge, je ne recherche pas la notoriété ! Auteur de plusieurs livres qui n’ont jamais été édités, passionné de faits en relation avec l’histoire des hommes, j’aime écrire sur leurs conditions de vie, leur travail. Mais aussi démontrer qu’il existe dans la vie d’une personne beaucoup de faits, qui ne se dévoilent que lors de sa disparition, alors que d’autres restent indéfiniment enfouis dans le silence.

Je vous propose d’être acteur de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !

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Ce livre retrace la vie d’un homme menant une quête éperdue de justice de liberté et d’amour essayant de reprendre le cours d’une vie normale au sein d’un domaine qui l’héberge et le protège.
Au cours de la guerre 14/18, lors d’un assaut particulièrement meurtrier, il devait être reproché aux soldats de sa section leur manque d’enthousiasme pour aller se faire tuer.
Condamnés à être fusillés pour l’exemple en novembre 1917, il est le seul à réussir à s’évader. Recherché par la police militaire et la gendarmerie, il prend le nom de son ami mort à ses côtés lors de cet assaut.
Un gendarme sans doute plus futé que les autres, ayant compris le stratagème devait le harceler une grande partie de sa vie, mais devant les preuves irréfutables de son identité, il n’a jamais su le confondre.
Sa vie durant il portera le nom d’un autre. Ce lourd secret ne sera révélé que sur sa pierre tombale.

L’originalité du livre :
Il relate des faits que l’histoire veut oublier pour ne point avoir à s’en expliquer.
— Le comportement de certains généraux français qui envoyèrent des centaines de milliers d’hommes à la mort. (1916)
— La milice Française. (1940/1945)
— Le comportement des résistants de la dernière heure lors de l’épuration (1945)

Influence exercée par les nombreux récits d’un grand-père qui a vécu l’enfer de 14/18 pour avoir été témoin de pauvres gars fusillés pour l’exemple alors qu’ils n’étaient pas concernés, mais désignés au hasard.
En souhaitant ne plus jamais revoir de telles ignominies.

Extrait

Le repas du soir suivant un rituel immuable touche à sa fin, Marie la cuisinière dessert la table tandis que les petits enfants comme tous ceux du même âge, se chamaillent avec force cris et gambades en tous sens, bousculant tout sur leur passage.
Le maître quant à lui, après avoir bruyamment reculé son fauteuil, entreprend de bourrer cette grosse pipe à couvercle d’argent, compagne d’un temps désormais révolu, pour ensuite épousseter d’un revers de la main, les quelques miettes de tabac tombées sur un gilet aux couleurs défraîchies.
Un regard attentif vers la cheminée où flambent quelques bûches, lui permet d’un geste prompt de se saisir d’un brandon pour le porter au sommet du fourneau.
Après quelques aspirations puissantes, cette vieille bouffarde qui en a tant vu reprend vie, pour exhaler cette odeur caractéristique et acre du tabac brun, accompagnée d’un opaque nuage courant sous les poutres, tout en jouant avec la lumière dispensée par une multitude d’ampoules disposées dans cet énorme lustre de cristal, trônant au centre du plafond.
Tétant voluptueusement ce bout d’os qui lui est cher, renversé dans son fauteuil, les yeux mis clos, il se laisse aller à quelques douces rêveries qui lui rappellent un passé plus que tumultueux, alors qu’à l’extérieur, la pluie redouble d’ardeur, en battant violemment les volets clos à cette heure.
Hildegarde, selon son habitude a repris ces travaux de couture abandonnés la veille.
Sous ses doigts experts, l’aiguille va et vient trouant le tissu pour après son passage y laisser le fil, qui en se mélangeant aux autres en fines arabesques et diverses volutes forment la broderie.
Les heures passent tranquillement savourées comme autant de plaisirs après une dure journée de labeurs, quand un bruit inhabituel à ce moment de la soirée vient troubler la quiétude de l’endroit.
Des pas font crisser le gravier de l’allée menant à la porte d’entrée…
Qui à cette heure tardive a l’audace de venir troubler la tranquillité de cette famille.
Chose étrange, le chien lui-même s’est tu ! Lui qui de coutume mène grand tapage, toujours prêt à mettre en pièces les intrus de tout acabit à s’approcher de la maison.
Tendant l’oreille, le patriarche intrigué par ces bruits insolites s’est redressé sur son fauteuil. Un rapide coup d’œil en direction de son épouse qui, toujours absorbée par son ouvrage n’a rien entendu.
D’un claquement sec de doigts il réclame son attention.
Levant les yeux de sa broderie le geste suspendu, elle interroge son époux du regard. Ce dernier le doigt sur la bouche lui intime le silence, pour ensuite le déplacer vers son oreille, pour l’inviter à être attentive à ces bruits pour le moins suspects.
Tous maintenant écoutent, même les enfants toujours enclins à se chamailler se sont eux aussi subitement calmés, accrochés aux basques de leur mère.

Après un arrêt de très courte durée, le crissement reprend sous les pas de cet inconnu se déplaçant dans la nuit noire….Nouvel arrêt imposant le même silence pesant ! Quand tout à coup le bruit sourd du heurtoir venant frapper la porte d’entrée, fait sursauter tout le monde.
Quittant son fauteuil, le maître des lieux d’un pas lourd, martèle de ses brodequins ferrés les dalles de marbre, qui ont vu s’échiner en vain nettoyages plusieurs générations de domestiques. En quelques enjambées il est devant la porte d’entrée qu’il s’apprête à ouvrir.
Quand le heurtoir vient une nouvelle fois signaler une présence de l’autre côté de cette monumentale porte.
Après une courte hésitation, le patriarche se saisi du verrou qui par sa note claire ouvre la porte, laissant le libre passage à une haute et puissante stature qui s’encadre dans son embrasure.
La surprise est telle que le patriarche fait un pas en arrière. Devant lui se dresse un homme ruisselant de pluie tout de noir vêtu, avec sur la tête un chapeau sans forme dont le bord rabattu lui cache une partie du visage.
Émanant de cette masse sombre une voix grave se manifeste.
– Le bonsoir Maître.

  • Les étapes de création

    Mon objectif est d'atteindre 990 € de pré-ventes afin de rendre possible la réalisation des maquettes, la correction, l'impression et la promotion. C'est pourquoi je fais appel à vous, auteurs, lecteurs et amoureux des mots ! Votre précommande permettra à mon projet de devenir réalité grâce à une équipe de professionnels. Votre appui me sera précieux et vous recevrez vos contreparties dès la fin de la campagne.