Ce roman nous transporte au cœur de l’Égypte ancienne, à une époque où les jeux de pouvoir et les ambitions personnelles façonnaient l’histoire. À travers les yeux d’une héroïne déterminée, il explore les mystères d’une civilisation à la fois fascinante et impitoyable, où complots et trahisons redéfinissent la vérité. Son originalité réside dans son mélange d’intrigues historiques, où chaque révélation bouleverse les certitudes. Les lecteurs seront happés par son rythme, son atmosphère et ses personnages inoubliables. Ce livre s’adresse à ceux qui aiment les récits empreints de mystère, de passion et de grandeur. Inspiré par des découvertes archéologiques et les figures oubliées, ce roman aspire à redonner vie à une histoire que le temps a voulu effacer et à offrir une aventure immersive, qui résonne bien au-delà des dernières pages.

Les traits tirés, les cheveux en bataille et les yeux rougis par la fatigue, je suis complètement exténuée, vidée. Je me retrouve au beau milieu de tertres funéraires, des sortes de monticules sous lesquels se cachent des sépultures, dans la vallée des rois. Les mains couvertes de poussière, je n’arrive plus à ramasser mes outils. Je gis, hagarde, sur la bâche de protection déchirée, au beau milieu de mes truelles, pinceaux, scalpels et balayettes sans âge. Un goût de sang dans ma bouche réveille ma colère, une légère écume s’échappe de mes lèvres tremblantes… Mon esprit est confus… Est-ce le coup que je viens de recevoir à la tête ou tous les évènements qui ont précédé cette violence ? Il me faut reprendre mes esprits le plus rapidement possible. Je ressens une douleur indescriptible dans la poitrine mais ce n’est pas le choc à la tête, c’est une souffrance plus profonde, celle d’avoir perdu mon père.
Je suis anéantie par son décès soudain. Il était à mes côtés il y a à peine quarante-huit heures, à diriger des opérations de fouilles.
Plusieurs sentiments se mêlent : le sentiment d’horreur, d’injustice, d’incompréhension, et aussi le besoin d’explications, de colère et de tristesse. Une tristesse, comme un gouffre à l’intérieur. Je n’avais encore jamais ressenti cela avant…
À présent, il me revient de poursuivre sa quête d’archéologue, celle de mettre en lumière l’être auquel il aurait dû consacrer sa vie : « Le pharaon sans nom ».