Le thème principal de Le Phoenix semble être la résilience et la reconstruction de soi après une expérience traumatique, en particulier à travers le prisme de la violence conjugale. C’est un livre qui aborde la souffrance et les ténèbres de cette violence, tout en mettant l’accent sur le pouvoir de l’amour de soi et la capacité à se relever, à renaître de ses cendres, à l’image du Phoenix.

Il s’agit d’un cri pour la guérison, la liberté personnelle, et la redécouverte de sa propre force intérieure malgré les épreuves. Il reflète non seulement un aspect de ma propre expérience passée, en plongeant dans une réalité brute, mais sans jamais perdre de vue l’espoir et la possibilité de guérison. Ce roman s’adresse principalement aux adultes, et plus particulièrement aux femmes, mais il est aussi universel dans le sens où il parle de la force humaine, au-delà des circonstances. Mes inspirations viennent de récits de survie, de luttes personnelles, et bien sûr, de l’image du Phoenix qui renaît à chaque fois qu’il se consume. J’aspire, à travers ce livre, à toucher les cœurs, à offrir une voix à ceux qui l’ont perdue, et à rappeler que, même après l’obscurité, il existe toujours une lumière intérieure.

En participant à la création de ce livre, vous devenez une partie de cette transformation, contribuant à offrir une histoire qui, je l’espère, touchera profondément ceux qui en ont besoin.

Extrait

Pourquoi ? Pourquoi est-ce que ça continue de me hanter ?

Je me répète cette phrase tous les jours depuis deux ans. La pièce, pourtant familière, semble soudain étrangère, comme si je n’y avais plus ma place.

Je pense à Adeline, à sa voix réconfortante au téléphone. Elle m’a tant aidée, mais à ce moment précis, je me sens si seule. Le poids de mes souvenirs, de ma douleur, est trop lourd à porter. Je sais que je devrais lui en parler, mais les mots restent coincés dans ma gorge, refusant de sortir.

Les larmes continuent de couler, ma vue maintenant complètement brouillée. Les formes et les couleurs se fondent les unes dans les autres, créant un kaléidoscope de tristesse et de désespoir. Je me sens épuisée, vidée, comme si chaque larme emportait un peu plus de mon énergie. Le monde extérieur semble si distant, si irréel, tandis que, je me perds dans ce maelström intérieur. Les souvenirs de Micka sont des fantômes qui refusent de me laisser tranquille, des ombres qui dansent dans ma tête, rendant chaque moment de répit, presque impossible.