Mon livre se distingue par sa richesse émotionnelle et sa capacité à refléter la complexité de la vie humaine, en abordant une gamme complète de sentiments.  De l’amour à l’humour en passant par le désespoir, j’offre au lecteur un voyage émotionnel unique, où chaque sentiment, bien qu’indépendant, fait partie d’un tout plus vaste et plus riche.

Elise, femme d’une quarantaine d’années, est rongée par des années de douleur et de culpabilité. Ses choix passés, ses sacrifices, et les drames de sa vie l’ont laissée enfermée dans une existence morne et solitaire. Un mariage brisé, des relations sociales distantes et le poids de la culpabilité d’un accident tragique qu’elle n’a jamais pu surmonter pèsent sur ses épaules. Un matin, incapable de continuer à affronter le vide de son quotidien, Elise prend une décision impulsive : elle se rend à la gare, monte dans un train sans destination en tête, comme pour fuir ses démons intérieurs. Assise près de la fenêtre, les paysages défilent, mais son esprit reste figé sur son passé. Chaque arrêt, chaque minute passée à bord de ce train semble la rapprocher d’un nouveau départ, mais aussi d’une confrontation inévitable avec elle-même.

Dans ce voyage entre l’évasion et la quête de rédemption, Elise se retrouve à réexaminer les moments de sa vie qui l’ont conduite là, cherchant, dans la fuite, une façon de se pardonner et de retrouver un semblant de paix intérieure. Mais la route pour échapper à son existence sera plus difficile qu’elle ne l’imaginait. Quel est dès lors le plus court chemin vers hier ?

Extrait

Je me souviens de ce soir-là, où les ultimes lueurs mordorées et pourpres d’un soleil d’été proche de l’équinoxe de septembre, offraient à qui voulait les contempler, les ambres et les louis de ses humbles salutations. Rien en cet instant d’évasion, ne présageait alors, combien contempler un tel tableau mouvant et cuivré allait soudain, un jour me manquer. Je me rêvais plus que jamais, ailleurs, clandestine de ma propre histoire, étrangère à mon propre passé pour mieux sans doute, m’accorder la liberté d’être. D’être, non pas un être exceptionnel, mais juste un nouvel être, telle une petite feuille quadrillée sur laquelle on oserait coucher un quelconque récit. Celui d’une simple vie.

Ainsi, humblement, Je désirais que ma vie se referme ordinairement un jour, juste comme on froisse un ordinaire papier recyclé. Sans remords, ni regrets.  Plus que jamais, et avant de refermer le livre de mon existence, j’avais besoin d’un ultime chapitre, surement salvateur, pour réécrire mes espoirs et gommer mes erreurs. Comme si, en cet instant singulier la nécessité absolue était alors de poncer la conscience de mes choix les moins judicieux voire aujourd’hui les plus cruels car ils sont ceux qui nourrissent l’aigreur abrasive de mes ratés et alimentent sans cesse le feu de la torturante culpabilité. J’aurais aimé être parfaite, humaine. Peut-être ai-je été tout naturellement et fondamentalement humaine pour créer l’imperfection ? Est- ce que cette notion doit suffire et cimenter sa légitimité à être et à se pardonner ? Je ne le pense pas.

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