Le Prix du silence
Il fut un temps où de l’amour je ne savais rien. Je croyais qu’il pouvait être insécurisant et limiter la liberté. L’emprise commence dans les plis du lien, dans les détails minuscules. J’ai écrit Le prix du silence pour raconter de l’intérieur, pour laisser la clarté dissoudre la confusion. Pour rompre le silence, réparer, résister. Pour moi. Pour d’autres. Pourtant, ceci est une fiction. Une forme libre afin d’approcher une vérité plus vaste, plus universelle.
Je vous propose d’être acteur et actrice de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !

À dix-huit ans, Marie se sent invisible. Jusqu’à cet été en Corse, un cabanon au bord de la mer, des peaux brûlées par le soleil, des soirées sous les étoiles — et un regard qui enfin se pose sur elle. Étienne, c’est l’amour comme dans les livres. Ou presque, car de l’amour, elle ne sait rien. Entre passion et manipulation, ce roman retrace le parcours d’une jeune femme qui croit aimer, vacille, tente de comprendre, de résister. À mains nues. Le piège se referme, la sidération et la peur s’installent. La peur d’Étienne, de ses amis qui veulent absolument les réconcilier, de cet étrange Mah Jong… Marie lutte pour sauver sa peau.
Parviendra-t-elle à quitter l’île ? Sera-t-elle en mesure d’échapper à la traque possessive et destructrice ?
Le prix du silence explore les zones grises de l’amour toxique. Un roman de désir, de sidération, de résistance. Un hommage à celles qui s’en sont sorties. Une voix pour celles que l’on n’a pas crues.
À la faveur de l’obscurité, ils déambulent tous deux dans le village, se faufilent de nuit dans le bar, boivent un verre en terrasse, arpentent la plage, parlent aux étoiles. Le bar fait aussi tabac, mais il y a rupture de stock, alors ils fument des Marigny. Ces cigarettes brunes au goût âcre arrachent la gorge de Marie, mais c’est le genre de brûlure qui la rend vivante. Elle suit Étienne dans ses horaires d’oiseau de nuit, mais s’éveille bien avant lui. Elle profite alors de ses bras, écoute sa respiration, s’imprègne des traits de son visage. Quand enfin, elle se glisse hors du lit, elle prépare un café, grignote un bout de pain et file piquer une tête. Pour la première fois de sa vie, elle bronze ! Étienne lui dit qu’elle ressemble à un pain d’épice et elle se fait cuire de plus belle.
Dans l’intimité, alors qu’elle tente de soustraire son corps au regard d’Étienne, il murmure à son oreille « Tu es humaine Marie, tu n’es pas une image, tu pètes, tu rotes, tu as des plis sur la peau et tu es quand même aimable. » Pour le lui prouver, il lui lit à haute voix un passage de L’Insoutenable Légèreté de l’être, puis il s’interrompt et lui dit : « Tu vois, Kundera dit la même chose, c’est très bourgeois de vouloir exclure de son champ de vision tout ce que l’existence humaine a d’inacceptable. Lui appelle ça le kitsch. Ce n’est pas de ta faute, c’est toute une éducation que tu portes. » Marie, se trouve plutôt quelconque et même parfois carrément moche, mais n’est-ce pas une étrange coïncidence si Étienne a choisi le livre qui l’a aidée à l’époque de la séparation de ses parents ? Il ne peut y avoir de hasard, songe-t-elle, en espérant décidément être arrivée quelque part.
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Les étapes de création
Mon objectif est d’atteindre 990 € de pré-ventes afin de rendre possible la réalisation des maquettes, la correction, l’impression et la promotion. C’est pourquoi je fais appel à vous, auteurs, auteures, lecteurs, lectrices, amoureux et amoureuses des mots ! Votre précommande permettra à mon projet de devenir réalité grâce à une équipe de professionnels. Votre appui me sera précieux et vous recevrez vos contreparties dès la fin de la campagne.