Description
Il s’agit d’un roman de science-fiction post apocalyptique que j’ai pris grand plaisir à écrire.
Si comme moi vous êtes fan de l’univers zombie et de la survie en milieux apocalyptiques, alors ce livre est fait pour vous.
En voici un bref résumé :
Suite à une apocalypse zombie, Kévin et son groupe de rescapés tentent de survivre en essayant tant bien que mal de rejoindre une base militaire supposée sûre. En chemin, ils devront faire face aux horreurs d’un monde plongé dans le chaos en affrontant à la fois les morts, mais aussi les vivants…
« La créature poussa un hurlement bestial et se rua gauchement vers lui, bras tendus dans sa direction en crispant et détendant frénétiquement ses mains un peu à la manière des pattes d’une araignée. Durant un court instant où le temps sembla s’être arrêté, Kévin regarda le monstre foncer droit sur lui sans broncher, les yeux écarquillés de terreur, le souffle coupé comme s’il avait reçu un coup de poing en pleine poitrine. De sa vie, il n’avait jamais vu une chose pareille. Qu’arrivait-il à cet homme ? Était-il en train de rêver ? Se trouvait-il en plein cauchemar ?
Tiré de sa stupeur par les sonnettes d’alarme émises par son cerveau, Kevin reprit le contrôle de lui-même. Réagissant en quatrième vitesse, il s’engouffra dans son appartement en claquant et verrouillant la porte au nez de l’homme une fraction de seconde avant que ce dernier ne lui mette la main dessus.
Fou de rage, le monstre s’acharna dessus comme un beau diable. Il tambourina violemment contre celle-ci tout en poussant la poignée de manière frénétique, essayant de franchir la porte d’entrée coûte que coûte. Chacun de ces coups faisait trembler le cadre.
Kévin recula vivement le long du couloir qui donnait sur la pièce à vivre de son appartement à demi éclairé par la lumière du jour, tandis que sa porte commençait à céder. Il entendit le bruit caractéristique du craquement de bois et des parties commencèrent à se fissurer. Le miroir chuta pour se briser en mille morceaux sur le carrelage. La poignée s’arracha et les gonds commencèrent à plier et à se détacher. Puis, après un ultime effort de la part de la créature, la porte céda d’un coup et le monstre pénétra dans l’appartement accompagné de grognements gutturaux.
Étant donné le peu de temps qu’il allait falloir pour que la créature l’atteigne, Kévin eut tout juste le temps de s’emparer d’un couteau à viande dans la partie cuisine. Il aurait voulu s’enfuir, être loin du cauchemar qu’il était en train de vivre, mais il était coincé, pris au piège dans son propre appartement par un homme transformé en monstre pour une raison qu’il ignorait. Au dernier instant, alors que la créature était sur le point de le saisir au niveau des épaules, Kévin leva le couteau à hauteur du visage de la créature, pointe en avant. Profitant de l’élan et de la force de son assaillant, la lame se logea dans l’un des yeux vitreux de l’homme en perforant la chair et les os jusqu’au cerveau sans la moindre difficulté. La créature stoppée nette émit un dernier gémissement, comme un dernier râle de libération, puis elle s’effondra sur le carrelage le couteau enfoncé dans le visage. »