Passionné d’Histoire, jusque-là je n’écrivais que pour mes proches. J’ai voulu raconter une histoire en me servant de diverses expériences tirées de mon parcours ainsi que des rencontres aussi variées qu’inattendues.

Mon enfance a été baignée d’histoires vécues par mes deux parents, mon père résistant et ma mère ayant été membre des SOE (l’un des services secrets britanniques durant la deuxième guerre mondiale), section RF (travaillant avec l’administration du général De Gaulle).

Ce roman est original car il est basé sur une actualité brûlante et des faits réels. Pour cela, j’ai effectué un important travail de recherches.

Toutefois, hormis certaines personnalités historiques clairement identifiées, les personnages sont fictifs. Au final, j’ai souhaité le partager avec le public. Ce premier roman est, d’une certaine manière, le mythe fondateur des aventures à venir du héros, Pierre Le Dantec.

Voici un extrait de mon livre :

« Un homme et une femme furent introduits dans la salle de commandement. Lui était chauve, vêtu d’un blouson de cuir noir, robuste, la cinquantaine florissante. Son visage n’était pas inconnu de Pierre, il l’avait déjà vu sans pour autant se souvenir dans quelles conditions. En revanche, celui de la femme brune ne lui disait rien. Baskets claires et jean délavé, avec sa silhouette de sportive elle ressemblait à une étudiante de l’INSEP plutôt qu’à un professeur d’université. Elle redressa sur son nez la monture fuchsia de ses lunettes, trahissant son côté intellectuel. Pierre ne pouvait s’empêcher de la dévorer du regard.
— Pierre Le Dantec, je vous présente Madame Shana Delor et le sergent-chef Gaston Lenôtre.
— Sergent-chef en retraite, mon Général, précisa l’homme.
— En retraite ? Tu parles Charles !
Le chef du service donna une grande claque familière sur l’épaule de Lenôtre, celui-ci protesta mollement.
— Mon Général…
— Bon, Le Dantec, vous devez retrouver et vous emparer de l’anneau sigillaire, la chevalière si vous préférez, d’Alexandre le Grand.
— L’anneau sigillaire ? Je croyais que cela datait du Moyen-Âge !
— Erreur mon jeune ami ! Les premiers anneaux sigillaires, ou chevalières, datent de l’Égypte ancienne, on en trouve également chez les anciens Chaldéens et les Babyloniens. Mais Madame Delor, professeur d’Histoire antique à la Sorbonne, va vous donner plus de détails à ce sujet… »