Le temps à portée deMain

Chanteur et comédien de 27 ans, membre de la comédie musicale Bernadette de Lourdes, j’ai sorti un premier album en 2017, L’envers du décor. Je travaille actuellement sur un deuxième opus dont un nouveau single paraîtra le 8 mai 2020. L’idée d’écrire un livre ne m’était jamais venue, mais une histoire s’est imposée à moi avec une force et une vision telles que je n’ai pas pu la garder pour moi, et Le temps à portée deMain a vu le jour !

Je fais aujourd’hui appel à vous pour réaliser ensemble ce projet d’édition. Je vous propose de contribuer à la naissance d’un livre et de devenir des partenaires pour cette création. Votre nom en tant que contributeur sera présent dans le livre et vous recevrez le livre en avant-première !

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Projet abouti !

Le livre raconte l’aventure de deux adolescents qui voyagent dans le temps, via une application « smartphone » créée par l’un d’eux, Benjamin. C’est une histoire nouvelle de voyages à travers le temps, sujet qui a inspiré tant d’auteurs, et elle prend comme base La machine à explorer le temps de H.G. Wells, le maître en la matière selon moi. Or, ce livre dépasse l’aspect extraordinaire du voyage dans le temps lui-même pour s’arrêter davantage sur l’incroyable ou l’inattendu que permet l’expédition temporelle.

Le roman est rythmé, d’une lecture très accessible, délibérément court. J’ai voulu qu’il soit dépouillé du superflu. Son intrigue est tout public et permettra au plus jeune de « découvrir » qui était H.G. Wells. Novices et initiés, tous y trouvent leur compte : l’extraordinaire n’est pas toujours ou pas exclusivement là où on l’attend. J’apprécie beaucoup la liberté créative qu’offre ce genre littéraire, mais comme les premiers lecteurs, ceux qui liront Le temps à portée DeMain y trouveront de quoi être très surpris et même, parfois, de quoi être profondément touchés.

Extrait : 

Pour essayer de comprendre la situation apparemment anormale, je scrutais les alentours quand je fus arraché à ma préoccupation par les propres exclamations d’incompréhension de Camille qui se trouvait à proximité du seuil de la porte. Je me précipitai, je retins Camille par le bras et je découvris un homme d’une quarantaine d’années, avec des binocles sur le nez, qui se tenait dans l’encadrement de la porte. L’homme était curieusement vêtu, comme revenu d’une soirée costumée : veste queue de pie, un gilet en dessous qui laissait percevoir des bretelles tenant un pantalon à pinces, un foulard à franges autour du cou et une canne à la main qui embellissait sa silhouette. Et il demanda alors : – Que désirez-vous, jeunes gens ?

Camille semblait pétrifiée, complètement dépassée par la situation, il est vrai tout à fait insolite. Étant déjà conscient d’un imprévu, je m’armai de courage et je répondis :
– Pardonnez-nous, monsieur, nous avons dû nous tromper de maison.
– À une telle heure, en pleine guerre, vous ne devriez pas être dehors ! Rentrez chez vous immédiatement ! rétorqua l’inconnu en refermant la porte.

L’air paniqué, Camille se tourna vers moi et me questionna :
– Mais, Ben, qu’est-ce qui se passe ? Qu’est-ce qui arrive à mon père ? On dirait qu’il ne m’a pas reconnu ! Pourquoi est-ce qu’il a dit « en pleine guerre » ? Et pourquoi l’as-tu appelé « Monsieur » ? Benjamin, que se passe-t-il ? Je ne comprends rien, j’ai peur !
– Je ne sais pas ! Il se passe quelque chose d’imprévu, quelque chose de bizarre. Il faut voir ça, répondis-je, le regard vide et en rejetant ensuite un œil vers le ciel nuageux qui m’avait déjà intrigué quelques instants auparavant.

Nous fûmes tous deux stupéfaits pendant un moment et Camille se retrouva même en état de choc. Je le compris, elle était censée retrouver son père, sa famille et même nos amis… Je pris alors mon téléphone en main : à première vue, rien d’anormal ! Je continuai cependant de fouiller l’écran, un peu comme on retourne dix fois le contenu de son sac quand on ne retrouve pas ses clés ou sa carte de crédit. Et la réalité finit par s’imposer à mes yeux distraits : je m’attendais tellement à voir « 2018 », je voulais tellement voir « 2018 », que j’avais vu « 2018 » ! Sauf que sur l’écran, le calendrier indiquait très clairement le 10 mai … 1918…