L’Éclat de l’Âme est un roman initiatique et dystopique, porté par une héroïne forte et imparfaite. Il interroge la notion de beauté, de pouvoir, et de vérité à travers un monde où chaque acte modifie le physique des êtres. L’originalité de ce livre réside dans l’univers qu’il propose : un monde scindé entre Ombres, Radieux et Rebelles, où les apparences ne sont jamais ce qu’elles semblent. C’est une invitation à regarder au-delà, à choisir qui l’on veut être. Les lecteurs retrouveront une tension émotionnelle proche de Twilight ou Hunger Games, avec une atmosphère mystérieuse et immersive. Ce projet s’adresse à un public young adult et adulte, avide de sagas à la fois sensibles et haletantes. Participer à cette campagne, c’est croire en la puissance des mots, et offrir à une autrice indépendante la chance de faire rayonner son éclat.

Extrait

Ploc… Ploc… Quelque chose tombait sur son front à intervalles irréguliers. Une sensation humide traversait la fine pellicule de conscience que Lina avait réussi à préserver. Sa tête lui semblait lourde, engourdie par un poids invisible. Une douleur lancinante pulsait à l’intérieur, comme si chaque battement de son cœur envoyait une onde de choc dans son crâne.

Elle oscillait entre rêve et réalité, ses pensées floues se mélangeant à des images indistinctes. Des visages, des voix. Tout semblait lointain, irréel, comme si elle flottait à la frontière de deux mondes. Pourtant, ces petites gouttes, qui s’écrasaient sur elle, sans relâche, commençaient peu à peu à la ramener à la surface. Elle tenta d’ouvrir ses paupières lourdes, mais ses yeux refusèrent de coopérer. Puis, elle entendit une voix… aussi légère qu’une plume, aussi douce qu’un murmure.
Sa voix :

— Lina ? Lina ?

— Eidan ? tenta-t-elle de répondre. Seul un croassement rauque s’échappa de ses lèvres.

Elle aurait voulu crier son nom, se lever et fuir, mais son esprit semblait incapable de formuler des pensées cohérentes. Une terreur sourde s’insinua en elle, renforcée par la sensation d’un corps qui n’obéissait plus. — Tu vois bien qu’elle ne réagit pas, il faut qu’on fasse quelque chose, je te dis, insista une autre voix. Suivirent des jurons étouffés, des messes basses, des bruits indéfinissables, puis à nouveau, le silence.

Ploc… Ploc…

Lina voulut s’essuyer le front, mais la sangle qui la retenait lui mordit le poignet. La douleur la traversa comme un éclair, élançant un peu plus ses muscles engourdis. Cette sensation de contrainte réveilla une vague de panique. Elle tenta de bouger ses bras, ses jambes, mais son corps restait lourd, inerte, comme si elle était piégée dans une coquille d’acier.