« L’enfant maudit » est à ce jour mon plus grand projet, le plus ambitieux. La séparation de mes parents fut une terrible épreuve, un vrai traumatisme et l’écriture est devenue ma thérapie.
L’écriture m’a servi d’échappatoire dans cette situation, plus qu’éprouvante. Je me suis investi dans la réalisation de ce livre et je me suis mise à imaginer que peut-être un jour, les gens pourraient avoir mon livre dans leur bibliothèque.
Mon livre porte sur la trahison, les mensonges, l’amour familial, et la confiance, mais surtout sur le ressenti d’une adolescente de 10-11 ans, impuissante face à une telle situation conflictuelle.
L’originalité de mon livre est qu’il est tiré de faits réels en reflétant un bout de ma vie, de mon ressenti, de mes sentiments, ajouté à de la fiction, car à l’époque, je ne connaissais pas encore le dénouement.
C’est pourquoi j’ai décidé de conserver mon vrai prénom pour le personnage principal, afin que les lecteurs comprennent que les sentiments évoqués ont été réels à une période de ma vie.
Sans le soutien inestimable de mes proches et vous, mes futurs lecteurs, je ne pourrais pas réaliser mon rêve. J’ai besoin de vous tous, pour m’épauler, et me soutenir dans le projet de toute ma vie.
Mon livre s’adresse à tout public, adultes comme adolescents.
Je souhaite que mes lecteurs partagent mes émotions et les ressentent.

Mon inspiration vient de mon vécu, mais en partie de ma sœur (alias Thomas), et de ma mère, qui ont joué un rôle essentiel dans mon histoire.
Je rêve de me faire une place dans le monde de l’écriture car c’est ma passion, et publier mon livre est mon rêve et ce serait mon plus grand bonheur.

Depuis leurs séparations, j’ai tout gardé pour moi, et j’avais besoin d’en parler à une personne d’en dehors de la situation, que je ne connais pas. Alors, maman m’a posé une question : – Linda, est-ce que tu voudrais aller voir un avocat pour enfant ?
– Euh, je sais pas trop. Je vais y réfléchir.
– Si tu changes d’avis, dis-le-moi.
Un mois plus tard, j’ai accepté. Maman m’a demandé si j’étais vraiment sûre de vouloir parler, mais je l’ai rassurée et lui ai dit que j’étais assez grande pour prendre des décisions moi-même. Alors on est allés à Aix-en-Provence avec Thomas qui nous avait accompagnés. Arrivés là-bas, j’avais un peu peur de comment ça allait se passer et heureusement, mon avocate était très gentille. Puis elle m’a complimenté.
– Tu sais Linda, ce n’est pas souvent que je rencontre des enfants aussi matures que toi.
– Merci.
Quand je suis sortie, j’allais bien. J’étais soulagée d’avoir pu parler à quelqu’un qui m’écoutait, et qui ne me contredisait pas ou qui m’engueulait parce que ce que je disais ça ne plaisait pas. Non. Elle, elle m’écoutait. Certes, elle notait, elle posait des questions, elle voulait savoir, mais elle m’écoutait. A première vue, elle paraissait sympa, très sympa. Mais là, il y a un proverbe qui convenait parfaitement :« Les apparences sont souvent trompeuses… »