Je suis également ambassadeur de la paix pour le compte d’une association franco-suisse (certains de mes poèmes sont traduits) et vice-président d’une association littéraire (LELIA).

Ce roman nous plonge dans l’histoire de Louis Chambre, est un simple palefrenier au château de Montmirail.

29 septembre 1848 ! Quelques jours plus tôt, un enfant lui a remis un mystérieux message, lui donnant rendez-vous dans l’église de Marchais-en -Brie. Dans ce lieu, où Saint Vincent de Paul a prêché, un inconnu doit lui faire des révélations concernant son enfance. Mais, sur place, c’est un prêtre assassiné que Louis va découvrir. Commence, alors, une descente en abîme pour cet homme, souffrant de crises d’épilepsie, mais également pour un policier vieillissant et discrédité à la capitale, un noble italien, des religieuses, une jeune louve, ainsi que pour la famille de Louis déjà bien malmenée dans le passé par l’histoire.

Extrait

Je le vois à présent. Un prêtre, le cou tranché, un bréviaire entre les mains. Un prêtre baigne dans son sang ! Je secoue la tête. Mon Dieu, pourquoi a-t-on assassiné ce vieillard, aussi sec qu’un sarment de vigne en hiver ? Et en ces lieux ? Dehors le temps s’écoule toujours, mais dans l’église, pour moi, il s’est arrêté. Je ne dois pas rester ici. Il faut partir. Fuir, vite. S’éloigner. Reprendre mon cheval et le mettre au galop. L’assassin est peut-être encore présent. Et le danger peut surgir de n’importe où. Mais je suis assailli par des questions.

C’est au moment où, le souffle coupé, je m’interroge sur les raisons de ce crime crapuleux que des voix d’hommes raisonnent à l’extérieur de l’église. Et, simultanément, je ressens des secousses musculaires incontrôlées, de la salive montant aux bords de mes lèvres, des hallucinations visuelles, ainsi qu’une violente douleur déferlant dans ma tête. Mes jambes se dérobent, mon corps bascule en arrière. Je cherche, en vain, à m’accrocher aux murs. Les marches deviennent un ciel funèbre. Et tout dans ce lieu de culte et dans mon corps se charge en douleur et en confusion ! Puis, avant de sombrer dans les abîmes, il me semble entendre des cris. Et alors que je sens ma perte de connaissance imminente, j’ai encore le temps de me dire que le diable habite dans cette église. Ensuite… Le trou noir.