L’originalité du roman réside dans le fait qu’il allie le fantastique discret et le quotidien de personnes, installées dans une vie confortable. Ces personnages vont connaitre des péripéties auxquelles ils ne sont pas préparées du tout, entre autres choses leur encadrement par des agents de la DGSE pour les protéger des attaques.

Un chercheur au CNRS, Jean, devient une cible après avoir reçu au cours d’une ascension en montagne, un cylindre de métal particulier dont il devient le détenteur unique.
Chercheur, il travaille sur un nouveau système de propulsion révolutionnaire pour les avions. Les informations contenues à l’intérieur du cylindre permettront rapidement au prototype d’atteindre 1O.OOOKm / H .

Son ami, Antoine chercheur également dans la même institution tente, lui, en secret, une expérience sur un cobaye humain en vue de « l’augmenter », ce qui conduira à une créature étrange sortant la nuit seulement.

Les deux amis seront dépassés, avec leur femmes impliquées bien involontairement dans l’aventure. Elles en feront les frais. Les péripéties seront nombreuses et inattendues (corruption, accident, meurtres, viol, enlèvement). Le projet de cette nouvelle propulsion intéresse beaucoup de monde, la Chine, des intellectuels, mais pas seulement…

Comment ne pas s’interroger sur les limites éthiques et sur la dignité humaine de toute manipulation des gènes et tentative de rendre l’homme immortel, même si c’est sous couvert d’une expérience scientifique ?

La culpabilité de l’homme obtenu, voisin d’une bête, peut elle être mise en cause, puisque transformée par la science?…

A l’heure où le progrès joue son rôle, tendant à nous faire tourner la page de l’histoire de l’humanité, il n’est pas aberrant de se rappeler que notre savoir actuel n’ est le résultat que de transmissions. D’abord orales, gravées, écrites sur papyrus puis sur parchemin, que c’est grâce à l’imprimerie sur papier de Guttenberg en 1440, que nous avons appris, et que des livres, nous nous ont permis de nous divertir.

C’est pour cela que j’écris et emprunte le chemin de l’imaginaire, puissiez vous échapper à votre quotidien, ne serait ce que pour quelques moments journaliers de lecture. On est tout de même en droit de se poser la question: Que serait un monde sans livres, alors que l’on nous submerge de tant d’informations aussitôt entendues aussitôt oubliées?

Continuons à faire vivre nos bons vieux bouquins, amis fidèles de moments précieux…