Les Amants Écarlates, une romane historique fiction, plonge dans le brasier de la Révolution française, où Louis, noble déchu aux cheveux châtains et au regard vert, et Marianne, boulangère aux boucles brunes et aux mains marquées par le levain, s’aiment contre un monde en ruines. Leur passion, née d’un hasard, défie les barricades de Paris et l’ombre croissante de la guillotine. Le thème central est la résilience de l’amour face au chaos, une méditation sur la force des âmes ordinaires dans une époque de fractures sociales et de terreur. Dans une France où la faim attise la révolte, leur lien devient un acte de défi, un fil écarlate tissé dans la tempête révolutionnaire.

L’originalité du roman réside dans son regard intimiste : loin des figures héroïques, il célèbre les gestes simples et humbles – une miche de pain, un serment chuchoté – qui incarnent la survie et l’espoir. Il oppose le Paris des pavés ensanglantés, vibrant de cris et de tambours, à l’Aquitaine, terre de vignes ondulantes et de champs dorés, symbole d’un possible renouveau. Cette dualité, entre destruction et reconstruction, ancre le récit dans l’Histoire tout en touchant l’universel. 

Le roman s’adresse à un public adulte, passionné par les récits historiques riches en détails, les romances poignantes, et les drames humains où l’intime croise l’épique. Les lecteurs de romans d’amour intemporels, sensibles aux fresques émotionnelles et aux contextes révolutionnaires, y trouveront une résonance profonde. Inspiré par le souffle lyrique de Victor Hugo, qui tisse des destins dans des époques troubles, et la précision historique d’Hilary Mantel, qui redonne vie aux âmes du passé. Les Amants Écarlates est un conte d’amour, où la passion triomphe des tempêtes, nourrissant l’imaginaire du lecteur. L’influence de Christian Jacq se ressent dans la capacité à capturer l’âme d’une époque tout en rendant les personnages accessibles et humains. Ce projet est une ode aux anonymes de l’Histoire, à ceux qui aiment et reconstruisent dans l’ombre des révolutions. Les Amants Écarlates invite à plonger dans un chant vibrant, où l’amour défie la lame et où une terre généreuse murmure la paix. Ce roman, porté par une prose sensible, célèbre la force des liens humains, un écho écarlate qui résonne au-delà des siècles.

Extrait du Chapitre 16 : Le Pardon du Père

Marianne brisa enfin le silence, d’une voix basse chargée d’une douleur qu’elle ne pouvait plus taire. « Papa… vas-tu me regarder, un jour ? Où vas-tu continuer à faire comme si je n’étais pas là ? »
Pierre s’immobilisa, ses doigts crispés sur le chiffon. Il tourna lentement la tête, ses yeux sombres croisant enfin les siens, et ce qu’elle y vit la frappa – pas de colère, pas de mépris, mais une tristesse profonde, un regret qui semblait le ronger. « J’te vois, petite », murmura-t-il, sa voix brisée par l’émotion. « J’te vois trop, même. Et chaque fois, j’vois aussi ce que j’ai fait. » Marianne sentit les larmes monter, mais elle les retint, serrant les poings. « Pourquoi t’as dénoncé Louis ? Tu savais ce qu’il était pour moi. »
Pierre baissa les yeux, le chiffon tombant de ses mains. « Parce que j’avais peur », dit-il, les mots s’arrachant comme une confession. « Peur pour toi, pour cette maison. J’voyais un noble, un danger, pas un homme. J’voulais te protéger, Marianne, mais j’t’ai brisée à la place. »