J’ai toujours rêvé d’un habitat sous-marin, il en existe à travers le monde, restaurant en Israël, hôtels à Dubaï, Singapour, Zanzibar, Queensland (Australie), Vasteras (Suède), Key
Largo (Floride), Bali, Shanghaï … des plus chers aux plus modestes.
Jacques Rougerie avec ses habitats sous-marins en vue d’y travailler faisait vibrer l’adolescent puis le moniteur de plongée que j’étais devenu. Je racontais des histoires d’aventures sous-marines à mes enfants, tous les soirs j’inventais une suite et ils m’ont suggéré de les écrire…

J’ai toujours écrit, des cahiers et des cahiers, puis des mégaoctets, n’importe où, n’importe quand, des nouvelles pour mes amis, des pages et des pages de science-fiction, d’aventures humaines de métaphores pour aider mes proches…
Et voilà quatre personnes qui progressivement se réunissent, changent, s’apprécient autour de ces habitats sous-marins qu’ils construisent.
Tout est plausible, fort de ma formation d’ingénieur, toutes les valeurs ont été calculées et vérifiées (hélas seulement en virtuel).

Quatrième de couverture

Avoir un doux cocon sous la mer, vue sur la vie sous-marine, voir la lune à travers l’eau et admirer les irisations du soleil, Ilaan l’a fait et cette aventure a généré des amis, Aleldine, Claude, Marine, et changé leur vie. La tentation est forte alors de créer d’autres abris dans les fonds marins et l’aventure est là, technique et humaine.
Chacun va se défaire des lambeaux du passé, se projeter dans des vies qui apparaissent maintenant possibles.

Extrait

En approchant, le motard se révèle être une femme.
— Vous désirez ?
— J’ai un carton d’invitation de la part d’Ilaan pour voir la mer !
— Ah oui… Al’ j’ai entendu Éric…
— Pour Alèldine.
— OK, je passe devant
— Tu emmènes souvent des jeunes femmes dans ta cave ?
— Tu es la première personne à mettre les pieds ici.
— Outre les ouvriers…
— J’ai travaillé seul
— Mais ce tunnel ?
— Il était déjà creusé, et la partie métallique… Avec des ballons, de la patience et de la minutie… Voilà la porte de mon studio sous marin.
– … wouha !
— Je suis d’accord.
Alèldine reste sans voix. Après être restée longtemps face à la mer, elle regarde autour d’elle…
— Tout seul ?
— Ben à part les types qui m’ont livré le béton pour le leste, donc le sol, euh oui.
— T’es un sacré malade, dit-elle avec un grand sourire.
— Je t’offre un café ?
Voilà le début d’une longue amitié, chacun se confie, fait part de ses émotions, de ses ressentis, le soir les voit dîner ensemble, ils s’endorment épuisés, reprennent leurs échanges dès l’éveil, trois jours de rang.