LES BOUCHES INUTILES

J’ai eu plusieurs vies professionnelles, entre autres interprète, juriste, généalogiste foncière. Auteur de nombreux articles et de deux livres d’histoire locale, j’aime à sortir de l’oubli nos devanciers, dont la vie était parfois bien rude. Voici mon premier roman historique, saura-t-il éveiller votre curiosité ?

Je vous propose d’être acteur de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !

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Projet abouti !

Peu de livres ont été consacrés aux réfugiés du Nord et de l’Est de la France pendant la 1è guerre mondiale. Ils furent pourtant 1 800 000 à fuir l’invasion allemande et les bombardements.
Au travers d’une fiction, Marie-Martine Laulagnier de Barba retrace le parcours et la vie quotidienne d’une de ces réfugiées, que les Allemands puis les Français qualifiaient alors de « Bouches inutiles » car dans les zones occupées ou bombardées, la nourriture était réservée aux soldats et aux travailleurs. Omer, enfant trouvé en 1919, va mener une enquête généalogique bien avant qu’Internet ne facilite les recherches, à la recherche de sa famille. Ses recherches vont l’entraîner de la Haute-Loire au Pas-de-Calais en passant par Saint-Etienne. Quels drames va-t-il découvrir ? Sa vie va-t-elle en être modifiée ?

Extrait

Anastasie a quitté Divion en septembre 1917 après un bombardement de plus. Elle avait si peur… Peut-être n’avait-elle pas la force de caractère de ses demi-sœurs ? Elle se sentait si seule… Elle n’avait aucune nouvelle de son mari, ses filles avaient été placées. Ses demi-frères mobilisés sur place ainsi que ses demi-sœurs pouvaient s’occuper de leurs parents. Elle ne s’entendait pas très bien avec André, son beau-père. Elle s’est donc fait inscrire à la Mairie pour quitter la région, espérant se retrouver près de ses filles. Mais l’Administration dispose… Elle a reçu sa convocation, et a donc pris la route jusqu’à la gare puis est montée dans un wagon sur lequel figurait une pancarte : Dijon-Lyon-Marseille, bien loin de ses filles.

Elle avait obtenu du Maire une sorte de sauf-conduit, lui imposant un parcours sans toutefois en fixer de dates précises. Elle va donc rester plusieurs jours à Dijon, où elle va subir plusieurs fouilles intimes, la police recherchant les biens de valeur, les bijoux en or. C’est une expérience bien humiliante pour une femme qui a tout quitté, mais elle ne peut pas s’y soustraire. Elle se dit qu’elle a bien fait de ne pas emporter la photographie de son mariage, on la lui aurait confisquée.
Elle reprend ensuite le train, plus exactement le wagon à bestiaux qui la conduit à Lyon avec ses compagnons d’ exode ; il y a désormais trop de réfugiés en Bourgogne. Lors des haltes, quelques associations charitables leur distribuent des vivres, parfois quelques lainages.

On dort comme on peut, assis sur le sol du wagon. Le train ne roule pas très vite, le trajet n’en finit plus. On engage la conversation, on s’échange des renseignements plus ou moins véridiques sur les lieux traversés ou les lieux de destination. Et on attend, que faire d’autre ?

  • Les étapes de création

    Mon objectif est d'atteindre, par cette opération de promotion, un public le plus large possible. C'est pourquoi je fais appel à vous, lecteurs, auteurs et amoureux des mots et de l'histoire. Votre pré-commande permettra à mon projet de devenir rapidement une réalité. Je compte sur vous, soyez curieux !